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Le secteur bancaire Marocain : Un modèle de résilience économique
Malgré les défis économiques globaux, le secteur bancaire marocain continue de faire preuve d’une résilience remarquable, selon les conclusions de la 20ᵉ réunion du Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques (CCSRS), tenue mardi au siège de Bank Al-Maghrib à Rabat.
Des performances robustes et des ratios solides
L’exercice de macro-stress test mené par le CCSRS met en lumière la capacité du secteur bancaire à résister à des scénarios de détérioration économique. Le ratio de liquidité à court terme reste bien au-dessus des exigences réglementaires, attestant de la robustesse des institutions financières face à des chocs hypothétiques.
Le résultat net agrégé des banques marocaines a enregistré une hausse notable de 17,3 % au premier semestre 2024. Cette progression, soutenue par des activités de marché dynamiques et une intermédiation performante, a consolidé les fonds propres des banques. À fin juin 2024, les ratios d’adéquation des fonds propres ont atteint 16 % pour le ratio de solvabilité et 13,3 % pour les fonds propres de catégorie 1, dépassant largement les minima réglementaires de 12 % et 9 %. Sur une base consolidée, ces ratios se sont établis à 13,8 % et 11,9 % respectivement.
Des infrastructures financières stables et résilientes
Les infrastructures des marchés financiers marocains affichent également une résilience impressionnante. Les évaluations du CCSRS confirment un faible niveau de risque, tant sur le plan financier qu’opérationnel, ce qui contribue à la stabilité globale du système financier.
Une vigilance accrue contre les risques systémiques
Lors de cette réunion, le CCSRS a dressé un bilan positif de la feuille de route 2022-2024 sur la stabilité financière. En outre, le Comité a analysé la cartographie des risques systémiques, passé en revue les travaux de son sous-comité mensuel et évalué les tendances macroéconomiques actuelles et prévues.
Le CCSRS a également souligné l’importance de renforcer le dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Tout en saluant les avancées réalisées, notamment la sortie du Maroc de la liste grise du GAFI, le Comité a rappelé l’importance de maintenir ces efforts en vue des prochaines évaluations prévues en 2026.
Un avenir prometteur pour le secteur bancaire
Ces résultats témoignent de la capacité du secteur bancaire marocain à s’adapter aux pressions économiques tout en demeurant un pilier essentiel de l’économie nationale. Avec des institutions solides, une gestion proactive des risques et des infrastructures performantes, le secteur bancaire marocain est bien positionné pour continuer à jouer un rôle central dans le développement économique du pays.
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