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France : une croissance timide de 0,1 % au premier trimestre 2025 selon l’Insee
Une reprise économique modeste, marquée par des fragilités persistantes
L’économie française a timidement repris des couleurs en ce début d’année 2025. Selon une première estimation publiée par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), le produit intérieur brut (PIB) de la France a enregistré une progression de 0,1 % au premier trimestre, après une légère contraction de 0,1 % observée lors des trois derniers mois de 2024. Cette amélioration reste cependant fragile et peu dynamique, révélant une croissance encore freinée par plusieurs facteurs structurels.
La reprise fait suite à un recul attribué en partie aux effets post-JO de Paris 2024, qui avaient entraîné un ralentissement temporaire de certains secteurs. Malgré ce rebond modeste, la croissance reste freinée par une consommation des ménages stagnante, après une hausse de 0,2 % à la fin de l’année précédente. Ce ralentissement de la demande intérieure souligne les incertitudes pesant sur le pouvoir d’achat et la confiance des consommateurs.
Autre signe d’essoufflement : les investissements ont poursuivi leur recul, avec une baisse de 0,2 %, touchant aussi bien les entreprises que les ménages et les administrations publiques. Ce repli témoigne d’un climat d’investissement encore prudent, dans un contexte économique marqué par l'inflation et la remontée progressive des taux d'intérêt.
Le commerce extérieur a, quant à lui, pesé négativement sur la croissance. Les exportations françaises ont chuté de 0,7 % après une légère hausse au trimestre précédent, tandis que les importations ont continué d’augmenter (+0,4 %). Résultat : une contribution du commerce extérieur à la croissance qui s’affiche en repli de 0,4 point.
Seule composante notablement positive : les variations de stocks. Les entreprises ont davantage stocké qu’elles ne l’avaient fait en fin d’année dernière, ce qui a contribué à hauteur de 0,5 point à la croissance du PIB.
En somme, la reprise économique reste très modérée et fragilisée par une demande intérieure molle, une dynamique d’investissement en berne et une balance commerciale défavorable. Reste à savoir si les prochains trimestres confirmeront une trajectoire de redressement plus soutenue, à la faveur d’un retour de la confiance et d’un contexte international plus favorable.
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