- 18:00Drame à Béni Mellal : le CNDH déplore les conséquences humaines et médiatiques d’un acte désespéré
- 17:30Corruption au Maroc : Un levier pour le marché local, un fardeau pour les ambitions à l’export
- 16:30Vague de chaleur intense : des températures extrêmes attendues dans plusieurs régions du Maroc
- 15:30Logistique nationale : l’État entame une réforme structurelle pour plus d’efficacité
- 13:30Œufs hors de prix : les producteurs marocains dénoncent la chaleur et la spéculation
- 12:45Amman et Rabat renforcent leur coopération municipale autour du développement urbain et du patrimoine
- 12:30Colonies de vacances 2025 : Act4Community Khouribga offre un été inoubliable à 2000 enfants
- 12:00Forêt Al Borj à Tanger : l’ANEF dément toute destruction illégale et encadre des travaux liés à un projet électrique
- 11:30Baccalauréat 2025 : Plus de 311 000 candidats scolarisés réussissent l'examen au Maroc
Suivez-nous sur Facebook
Transition énergétique : un risque pour l’économie marocaine
Le Maroc, pionnier en Afrique en matière de transition énergétique, fait face à des défis majeurs qui risquent d’impacter l’économie du pays. Si la transition énergétique s'avère trop lente, les conséquences pourraient s'étendre bien au-delà du secteur de l’énergie, affectant directement la compétitivité industrielle et les ressources fiscales nationales.
Le Nouveau Modèle de Développement (NMD), lancé en 2021, vise à transformer le secteur énergétique et positionner le Maroc en leader régional de l’énergie verte d’ici 2035. Toutefois, les retards accumulés inquiètent les experts, notamment l’Initiative IMAL pour le Climat et le Développement, qui pointe les risques économiques d’une transition trop timide. La dépendance continue aux combustibles fossiles pourrait fragiliser l’économie du pays, d’autant plus que l’Union Européenne et d'autres régions adoptent des mesures pour pénaliser les produits à forte empreinte carbone.
Pour réussir, le Maroc devra accélérer le développement de ses énergies renouvelables et libérer le potentiel de l’énergie décentralisée. Le rapport d’IMAL insiste également sur la nécessité de revoir les contrats d’achats d’énergie à long terme et de renforcer les interconnexions avec le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest. Sans ces ajustements, le pays pourrait compromettre ses ambitions et sa compétitivité à long terme.