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Rawaa Beauty dément les rumeurs de prison ferme
L’influenceuse marocaine Rawaa Beauty, suivie par des centaines de milliers d’abonnés, se retrouve au cœur d’une affaire judiciaire qui a enflammé les réseaux sociaux ce week-end. Le tribunal de Casablanca a rendu, samedi 14 septembre 2025, un jugement dans le conflit qui l’oppose à un promoteur immobilier du projet résidentiel Panoramic, situé à Bouskoura. Le verdict de première instance a retenu trois mois de prison avec sursis, une indemnité de 200 000 dirhams au profit de la société plaignante et une amende de 1 000 dirhams.
Quelques heures après l’annonce du verdict, des rumeurs faisant état d’une condamnation à quatre mois de prison ferme se sont répandues en ligne, provoquant un vif émoi parmi ses fans. Rawaa Beauty a rapidement réagi en publiant un communiqué sur son compte Instagram, dénonçant de « fausses informations » et rétablissant les faits : « Durant les 24 dernières heures, un faux bruit a circulé, prétendant que j’avais écopé d’une peine de prison ferme de quatre mois. En réalité, la décision de première instance a retenu trois mois de prison avec sursis, 200 000 dirhams de dommages et intérêts en faveur de la société et une amende de 1 000 dirhams. »
L’influenceuse a également tenu à rassurer son public : « Je suis bien chez moi, entourée de ma petite famille. Je remercie toutes celles et ceux qui m’ont écrit ou appelé pour s’enquérir de ma situation. » Elle a en outre annoncé son intention de faire appel, affirmant croire « pleinement en [sa] totale innocence face aux accusations » et plaçant sa confiance dans le processus judiciaire.
Dans sa déclaration, Rawaa Beauty a appelé à la responsabilité des internautes et des médias, leur demandant de ne pas propager de fausses informations susceptibles de porter atteinte à sa réputation. Elle a par ailleurs averti qu’elle se réservait le droit d’entreprendre toutes les actions légales nécessaires contre toute personne portant atteinte à son honneur ou à son image publique.
Cette affaire relance le débat sur la frontière entre liberté d’expression et respect de la réputation dans l’espace numérique. Pour certains observateurs, ce jugement met en lumière la nécessité d’un usage responsable des réseaux sociaux. Pour d’autres, la sanction, bien qu’avec sursis, interroge sur la proportionnalité des peines dans des dossiers impliquant des figures publiques.