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Le dépositaire, acteur clé des fonds alternatifs au Maroc
Le dépositaire s’impose comme un acteur fondamental de l’écosystème des fonds alternatifs au Maroc, garantissant à la fois la sécurité des actifs, la transparence des opérations et la protection des investisseurs. C’est ce qu’a affirmé Khalid Safir, directeur général de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), lors d’une conférence organisée par CDG Capital à Casablanca.
Dans une intervention marquée par un ton ferme et visionnaire, M. Safir a insisté sur le rôle stratégique du dépositaire dans l’architecture des fonds d’investissement. « Il ne s’agit pas simplement d’une fonction technique, mais d’un véritable levier de confiance et de régulation », a-t-il déclaré, soulignant que la solidité de ce maillon contribue directement à la crédibilité du système financier national.
L’objectif, selon le DG du groupe CDG, est clair : établir un cadre qui allie efficacité, souplesse et rigueur, en s’inspirant des meilleures pratiques internationales tout en adaptant les mécanismes aux réalités du marché marocain. Ce cadre suppose une coopération étroite entre tous les intervenants – régulateurs, sociétés de gestion, investisseurs institutionnels, dépositaires et prestataires de services.
Un levier pour l’économie réelle
Les fonds alternatifs, souvent perçus comme plus flexibles et innovants que les fonds classiques, offrent de nouvelles perspectives pour répondre à des besoins émergents. M. Safir a notamment mis en lumière leur potentiel en matière de diversification des sources de financement et leur capacité à soutenir des secteurs clés de l’économie réelle.
Plusieurs instruments sont aujourd’hui au cœur des efforts de développement, notamment les fonds de capital-investissement, les fonds de dette privée, les fonds immobiliers et les fonds d’infrastructure. Pour les accompagner, des réformes juridiques, fiscales et opérationnelles sont en cours afin de créer un environnement propice à leur essor.
Vers une structuration durable de la fonction dépositaire
Adel Elaroussi, directeur des Services aux investisseurs chez CDG Capital, a rappelé l’importance de la conférence tenue à Casablanca comme étape structurante dans la professionnalisation de la fonction dépositaire. Selon lui, cet événement reflète la volonté des acteurs du secteur de renforcer les normes de transparence, de sécurité et de traçabilité.
Il a également annoncé le lancement d’une feuille de route ambitieuse structurée autour de deux axes : d’une part, l’instauration d’un dialogue permanent entre les dépositaires et les associations professionnelles ; d’autre part, l’élaboration de guides pratiques en concertation avec les autorités de régulation, afin d’uniformiser les pratiques et d’élever les standards de la profession.
Des échanges riches et prospectifs
Deux panels thématiques ont rythmé cette journée. Le premier a permis de dresser un diagnostic des pratiques actuelles et d’identifier les principaux défis auxquels font face les fonds alternatifs au Maroc. Le second s’est penché sur les évolutions réglementaires nécessaires à un développement sécurisé et durable, en mettant l’accent sur le rôle central du dépositaire.
En somme, cette conférence marque un tournant dans la structuration du marché marocain des fonds alternatifs. Le rôle du dépositaire y est apparu non seulement comme une exigence technique, mais aussi comme une pierre angulaire de la confiance et de la solidité du système financier national.
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