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Massad Boulos en mission au Maroc et en Algérie
Le conseiller spécial du président américain Donald Trump pour les affaires africaines et moyen-orientales, Massad Boulos, s’apprête à entamer une tournée diplomatique au Maroc et en Algérie. Objectif affiché : encourager un rapprochement des positions autour de la question du Sahara, dans un contexte marqué par une pression diplomatique croissante à l’égard d’Alger.
Cette initiative confirme l’intérêt constant de Washington pour une résolution politique du conflit, tout en réaffirmant une ligne rouge devenue inébranlable : la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, annoncée en décembre 2020 et réitérée à plusieurs reprises, notamment par le Secrétaire d’État Marco Rubio début avril. Ce dernier a rappelé que l’offre d’autonomie marocaine constitue « la seule base pour une solution juste et durable » à ce différend régional.
Dans une déclaration à la chaîne “Al Arabiya”, Massad Boulos a rappelé l’urgence de parvenir à une issue, en évoquant la situation de quelque 200.000 réfugiés sahraouis vivant en Algérie. Il a souligné la volonté de l’administration Trump de favoriser une solution négociée, en conformité avec les résolutions des Nations Unies.
Depuis la décision historique de 2020, la position américaine n’a cessé de se renforcer au profit de Rabat. À l’instar de plusieurs pays européens comme la France ou l’Espagne, les États-Unis considèrent désormais que le plan d’autonomie proposé par le Maroc est crédible, sérieux et réaliste.
Pourtant, l’Algérie, soutien notoire du front Polisario, persiste à nier son implication directe dans le conflit, tout en rejetant les appels à participer aux tables rondes onusiennes. Une posture que les observateurs jugent de plus en plus intenable au vu des équilibres diplomatiques actuels.
Le déplacement de Massad Boulos s’inscrit dans cette stratégie de pression douce mais déterminée. En se rendant à la fois à Rabat et à Alger, le conseiller de Trump entend encourager un dialogue plus pragmatique, tout en rappelant que le statu quo n’est plus une option viable.
Les États-Unis affirment leur volonté de voir toutes les parties concernées — y compris l’Algérie — assumer pleinement leurs responsabilités dans la recherche d’un compromis durable. Le temps où Alger pouvait se soustraire au processus de négociation semble toucher à sa fin.
L’Algérie se trouve désormais face à un choix stratégique : maintenir une position figée, de plus en plus isolée sur la scène internationale, ou s’inscrire dans une dynamique constructive aux côtés de la communauté internationale. L’initiative américaine pourrait ainsi précipiter une évolution du rapport de force, en poussant Alger à reconsidérer son rôle dans un conflit qui dure depuis plus de cinq décennies.
Dans ce contexte, la visite de Massad Boulos pourrait bien marquer un tournant diplomatique dans la gestion du dossier du Sahara. Reste à savoir si l’Algérie acceptera d’adopter une posture plus ouverte ou si elle persistera à jouer la carte de l’immobilisme.
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