- 12:30À Aïn Sebaâ, Casablanca face à une crise de gouvernance persistante
- 12:00Clientèle nationale : un potentiel touristique négligé
- 11:30Tourisme : l’ONMT trace la voie vers un Maroc leader mondial à l’horizon 2030
- 10:30Le Maroc renforce sa gouvernance par la donnée grâce à une alliance stratégique entre le HCP et l’ONU
- 09:30Budget 2023 : un bilan positif malgré les turbulences, selon Fouzi Lekjaa
- 09:30L’Université Mundiapolis forme la première promotion d’ostéopathes diplômés au Maroc
- 08:30Transport maritime : le Maroc relance sa flotte nationale pour regagner sa souveraineté
- 08:00Charte TPE : BAM annonce une finalisation imminente
- 07:30Accidents sur autoroute : la mortalité réduite de moitié en dix ans au Maroc
Suivez-nous sur Facebook
Effondrement d’un immeuble à Casablanca : début du procès
Le tribunal de première instance de Aïn Sebaâ à Casablanca accueille ce jeudi les premières audiences dans l’affaire de l’effondrement d’un immeuble résidentiel survenu à Derb Loubila, dans l’arrondissement de Sidi Belyout. Les accusés, responsables présumés de ce sinistre, devront répondre de leurs actes devant la justice, sous le regard des habitants touchés et de leurs avocats.
L’incident, survenu le 23 mai dernier, avait provoqué l’effondrement d’un immeuble de cinq étages en pleine journée, sans heureusement faire de victimes. Cet effondrement a été attribué à des travaux de rénovation menés dans un local commercial situé au rez-de-chaussée. Ces travaux auraient été réalisés sans autorisation préalable, selon les conclusions des premières investigations menées par la police judiciaire de Casablanca.
Les habitants de l’immeuble, qui ont tout perdu lors de cet effondrement, ont engagé des actions judiciaires pour obtenir justice et des démarches administratives pour reconstruire le bâtiment détruit. Leurs avocats ont également souligné le rôle crucial des travaux non conformes dans cet incident, dénonçant un manque de vigilance de la part des autorités compétentes.
Selon des sources locales, la présidente de l’arrondissement de Sidi Belyout a indiqué que les travaux n’avaient pas reçu d’autorisation officielle. Bien que les responsables des travaux aient prétendu avoir soumis une demande via une plateforme numérique, les services administratifs affirment qu’aucune demande formelle n’a été enregistrée ni validée.
Cet incident a ravivé les préoccupations liées à la sécurité des immeubles et à la réglementation des travaux à Casablanca, une ville souvent confrontée à des problématiques similaires. L’affaire est également suivie de près par les habitants du quartier, qui espèrent qu’un verdict équitable permettra d’éviter de tels drames à l’avenir.
Les audiences de ce procès sont attendues pour clarifier les responsabilités et définir les suites à donner à ce dossier sensible, alors que la ville cherche à renforcer les mécanismes de contrôle en matière de construction et de rénovation.
Commentaires (0)