- 20:30 L’OM et l’Atalanta en duel pour Nayef Aguerd, un été sous haute tension
- 16:33Stellantis rappelle 636 000 véhicules : le moteur 1.5 BlueHDi sous haute surveillance
- 14:4315 tonnes de cannabis saisies dans un camion de pastèques
- 14:12Meurtre d’Aboubakar Cissé : une deuxième expertise psychiatrique en cours
- 12:00Canicule en France : deux décès liés à la chaleur et un mois de juin exceptionnellement chaud
- 07:49Grève des contrôleurs aériens : de lourdes perturbations pour le début des vacances d’été en France
- 07:21Le Maroc rejoint Current AI pour bâtir une intelligence artificielle au service de l’intérêt général en Afrique
- 20:00Afrique : IDE sortants en forte hausse 2024
- 15:36L’Espagne franchit un nouveau cap touristique avec 35 millions de visiteurs en cinq mois
Suivez-nous sur Facebook
Paris déterminé à reconnaître l’État de Palestine
Le ministre français de la Transition énergétique et de la Diplomatie, Jean-Noël Barrot, a réaffirmé avec force la volonté de Paris de reconnaître un État de Palestine, dans un contexte de tensions exacerbées entre Israël et les territoires palestiniens. Lors d’une interview accordée à France Inter mardi, il a insisté sur l’urgence d’une démarche politique visant à mettre fin à un cycle de violence qui ne cesse de se perpétuer, notamment à Gaza.
« On ne peut pas laisser aux enfants de Gaza en héritage la violence et la haine », a déclaré le ministre, soulignant que la reconnaissance d’un État palestinien s’inscrit non seulement dans l’intérêt des Palestiniens, mais aussi dans celui de la sécurité d’Israël. Jean-Noël Barrot a indiqué que cette mesure serait annoncée lors de la conférence internationale prévue du 17 au 20 juin, co-présidée par la France et l’Arabie saoudite, destinée à relancer la solution dite « à deux États ».
La situation humanitaire à Gaza est jugée « insoutenable » par le ministre. Il a dénoncé le blocus imposé par Israël qui empêche l’arrivée d’une aide humanitaire vitale, transformant ce territoire en « un mouroir, pour ne pas dire un cimetière ». Pour lui, ce blocage constitue une violation flagrante du droit international et compromet gravement la stabilité régionale. « Qui sème la violence récolte la violence », a-t-il martelé, appelant à une ouverture immédiate des frontières pour un passage sans entrave de l’aide humanitaire « massive ».
Cette déclaration intervient alors qu’Israël, après plus de deux mois de siège quasi total sur Gaza, a décidé d’autoriser une quantité limitée d’aide humanitaire. Parallèlement, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné une offensive militaire élargie visant à neutraliser le Hamas, responsable d’une attaque inédite le 7 octobre 2023, jour où des dizaines d’otages ont été enlevés par ce groupe islamiste.
Face à ce conflit sanglant qui perdure, Paris entend donc jouer un rôle actif en relançant le dialogue politique et en soutenant la création d’un État palestinien. La conférence internationale qui se tiendra en juin pourrait constituer une étape majeure pour réinstaller les bases d’une paix durable entre Israël et la Palestine, à condition que les efforts diplomatiques se traduisent par des avancées concrètes sur le terrain.
Commentaires (0)