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Pedro Sánchez accuse Israël de génocide à Gaza
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a franchi un nouveau cap dans sa critique de la guerre menée par Israël à Gaza. En marge d’une réunion du Conseil européen, tenue jeudi à Bruxelles, le chef du gouvernement espagnol a qualifié la situation actuelle dans l’enclave palestinienne de « génocide », appelant à une réaction urgente de l’Union européenne.
« Il y a aujourd’hui une situation catastrophique de génocide à Gaza », a déclaré le dirigeant socialiste, en se référant à un rapport du représentant spécial de l’Union européenne pour les droits de l’homme, qui dresse un tableau alarmant de la crise humanitaire dans le territoire contrôlé par le Hamas.
Pedro Sánchez a plaidé pour une suspension immédiate de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, arguant que Tel-Aviv a enfreint ses engagements internationaux, notamment en matière de respect des droits humains.
Il a également renouvelé son appel à un cessez-le-feu immédiat et à un accès humanitaire sans entrave, devant être, selon lui, coordonné par une autorité indépendante, en l’occurrence les Nations unies.
Cette prise de position s’inscrit dans la continuité de la ligne diplomatique adoptée par l’Espagne depuis mai 2024, lorsque le gouvernement Sánchez a reconnu officiellement l’État de Palestine, en coordination avec l’Irlande et la Norvège. Ce tournant, salué par de nombreux pays arabes, a toutefois tendu les relations entre Madrid et Tel-Aviv. En mai 2024, Israël a rappelé son ambassadrice en Espagne pour consultations, dénonçant ce qu’il considère comme une prise de position unilatérale et hostile.
Jusqu’à présent, Pedro Sánchez s’était montré prudent sur l’usage du terme « génocide », contrairement à certains de ses alliés de gauche. Son utilisation publique de ce mot marque donc une escalade dans la rhétorique diplomatique à l’égard d’Israël, peu fréquente dans le discours des dirigeants européens.
Parallèlement, un rapport de la Commission européenne présenté récemment aux ministres des Affaires étrangères de l’UE souligne plusieurs violations présumées de l’accord UE-Israël. Il évoque notamment le blocage de l’aide humanitaire, le nombre élevé de victimes civiles, les attaques contre des journalistes, les déplacements forcés et la destruction massive d’infrastructures civiles comme autant d’atteintes aux droits de l’homme.
Ces éléments viennent nourrir les appels à une révision des relations entre Bruxelles et Tel-Aviv, dans un contexte où la guerre à Gaza continue de susciter une indignation croissante au sein de l’opinion publique internationale.
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