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Transition énergétique : un risque pour l’économie marocaine
Le Maroc, pionnier en Afrique en matière de transition énergétique, fait face à des défis majeurs qui risquent d’impacter l’économie du pays. Si la transition énergétique s'avère trop lente, les conséquences pourraient s'étendre bien au-delà du secteur de l’énergie, affectant directement la compétitivité industrielle et les ressources fiscales nationales.
Le Nouveau Modèle de Développement (NMD), lancé en 2021, vise à transformer le secteur énergétique et positionner le Maroc en leader régional de l’énergie verte d’ici 2035. Toutefois, les retards accumulés inquiètent les experts, notamment l’Initiative IMAL pour le Climat et le Développement, qui pointe les risques économiques d’une transition trop timide. La dépendance continue aux combustibles fossiles pourrait fragiliser l’économie du pays, d’autant plus que l’Union Européenne et d'autres régions adoptent des mesures pour pénaliser les produits à forte empreinte carbone.
Pour réussir, le Maroc devra accélérer le développement de ses énergies renouvelables et libérer le potentiel de l’énergie décentralisée. Le rapport d’IMAL insiste également sur la nécessité de revoir les contrats d’achats d’énergie à long terme et de renforcer les interconnexions avec le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest. Sans ces ajustements, le pays pourrait compromettre ses ambitions et sa compétitivité à long terme.