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La Suisse ferme temporairement son ambassade à Téhéran
Face aux tensions persistantes au Moyen-Orient, la Suisse a annoncé, ce vendredi, la fermeture temporaire de son ambassade à Téhéran. Une décision à caractère préventif, selon le ministère suisse des Affaires étrangères, qui souligne toutefois le maintien du rôle crucial joué par Berne dans la représentation des intérêts américains en Iran.
Depuis 1980, en l’absence de relations diplomatiques entre Washington et Téhéran, la Suisse assure une mission dite de « bons offices », en servant de canal officiel entre les deux pays. Cette médiation, exercée via son ambassade dans la capitale iranienne, reste donc active malgré la suspension temporaire des opérations consulaires.
Dans un communiqué, le ministère helvétique appelle à « un retour urgent au dialogue en vue d’une désescalade », exprimant son inquiétude face à la montée des tensions régionales et aux risques d’embrasement. Il n’a pas été précisé si cette fermeture s’inscrivait dans le cadre de menaces sécuritaires concrètes, mais elle intervient dans un climat de vives crispations diplomatiques, où plusieurs chancelleries occidentales réévaluent leur présence sur le sol iranien.
Le gouvernement suisse insiste sur la nature provisoire de cette mesure et réaffirme son engagement historique en faveur de la diplomatie et du dialogue, notamment dans des contextes de rupture diplomatique comme celui opposant les États-Unis et l’Iran.
Cette décision marque un nouveau tournant dans la gestion des relations internationales dans la région, où les tensions entre puissances continuent de fragiliser les équilibres. Dans ce contexte, le rôle discret mais central de la Suisse demeure un pilier essentiel pour éviter l’escalade et préserver un espace de négociation.
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