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Le Qatar condamne l’attaque iranienne comme une "Violation Flagrante" de sa souveraineté
Le Qatar a vivement réagi ce lundi à l’attaque de missiles menée par l’Iran contre la base aérienne américaine d’Al-Udeid, située sur son territoire, en dénonçant une « violation flagrante » de sa souveraineté et du droit international. Cette attaque, attribuée au Corps des gardiens de la révolution iranien, intervient dans un contexte régional de plus en plus instable.
« Nous exprimons la ferme condamnation par l'État du Qatar de l'attaque de la base aérienne d'Al-Udeid par le Corps des gardiens de la révolution iranien, que nous considérons comme une violation flagrante de la souveraineté et de l'espace aérien de l'État du Qatar, ainsi que du droit international », a déclaré Majed Al-Ansari, porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, dans un communiqué officiel.
La base d’Al-Udeid, qui accueille plusieurs milliers de militaires américains et alliés, joue un rôle stratégique dans les opérations occidentales au Moyen-Orient. Sa mise pour cible par des missiles iraniens, selon des sources proches du dossier, représente un événement sans précédent sur le territoire qatari, qui s'efforce traditionnellement de maintenir un équilibre diplomatique entre Téhéran et Washington.
L’incident survient dans le sillage des frappes américaines sur des sites sensibles en Iran, qui ont ravivé les tensions entre les deux pays et entraîné une série de réactions en chaîne. Alors que les autorités iraniennes évoquent une réponse « proportionnée », Doha insiste sur le caractère inacceptable de cette action militaire menée sans concertation, sur son sol.
Cette prise de position ferme du Qatar pourrait fragiliser ses relations avec Téhéran, à un moment où le pays joue souvent un rôle de médiateur régional. Elle met aussi en lumière les risques croissants d’un conflit régional élargi, impliquant directement des États du Golfe traditionnellement à l’écart des confrontations directes.
À ce stade, aucune victime n’a été officiellement annoncée. Mais l’état d’alerte reste élevé à Al-Udeid, où les systèmes de défense ont été activés et des consignes de confinement ont été transmises à l’ensemble du personnel.
Alors que la communauté internationale appelle à la désescalade immédiate, l’attaque de la base d’Al-Udeid marque un tournant préoccupant dans la crise actuelle, où les frontières du conflit semblent désormais s'étendre au-delà des seuls acteurs directs.
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