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Israël critique la potentielle reconnaissance de l'État palestinien par la France
La possibilité d'une reconnaissance de l'État palestinien par la France, évoquée par le président Emmanuel Macron, suscite des réactions vives. Selon Gideon Saar, le ministre israélien des Affaires étrangères, une telle démarche serait une "récompense pour le terrorisme" et favoriserait le Hamas. Cette déclaration intervient après que le président français ait annoncé, lors d'une interview le 9 mai, que la France pourrait reconnaître l'État palestinien en juin prochain, lors d'une conférence qu’elle coprésidera avec l'Arabie saoudite aux Nations unies.
Gideon Saar a réagi fermement, qualifiant cette "reconnaissance unilatérale" d'un "État palestinien fictif" de contreproductive, affirmant qu’elle ne contribuerait pas à la paix, mais éloignerait davantage les perspectives de stabilité dans la région. Selon lui, un tel geste constituerait une victoire pour le Hamas et encouragerait les actes de terrorisme.
La déclaration de Macron, en revanche, a été saluée par les autorités palestiniennes. Varsen Aghabekian Shahin, la ministre palestinienne des Affaires étrangères, a salué la reconnaissance comme un "pas dans la bonne direction". Pour la France, l'objectif est de promouvoir une "solution à deux États", où un futur État palestinien coexisterait aux côtés d'Israël, une idée qui a gagné du soutien international, notamment depuis le déclenchement du conflit à Gaza en octobre 2023.
Actuellement, près de 150 pays reconnaissent l'État palestinien. En 2024, plusieurs pays européens, dont l’Irlande, la Norvège et l'Espagne, ont franchi le pas, suivis par la Slovénie. Toutefois, cette solution à deux États reste fermement rejetée par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui considère qu'une telle démarche ne ferait qu'aggraver la situation.
La conférence de juin, prévue à New York, pourrait être un tournant dans la diplomatie internationale en faveur de la création d'un État palestinien. Toutefois, elle risque d'alimenter davantage les tensions déjà vives entre Israël et les pays qui soutiennent la reconnaissance de la Palestine.
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