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Khamenei minimise les frappes américaines et célèbre la victoire iranienne
Dans un contexte de forte tension au Moyen-Orient, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a tenu jeudi une rare intervention publique au lendemain de la guerre de 12 jours opposant l’Iran à Israël. Il a minimisé l’impact des frappes américaines sur les sites nucléaires iraniens, qualifiant les déclarations de Donald Trump sur leur efficacité d’exagérées.
Les frappes menées par les États-Unis, alliés d’Israël, dimanche à l’aube visaient à freiner le programme nucléaire iranien. Pourtant, selon Khamenei, Washington n’a rien remporté dans ce conflit : « La République islamique a remporté la victoire et infligé une gifle cinglante à l’Amérique ». Le guide suprême a aussi souligné que la riposte iranienne, notamment l’attaque de la base américaine d’Al-Udeid au Qatar, avait causé des dégâts significatifs, en contradiction avec les propos de Trump qui avait qualifié cette contre-attaque de « très faible ».
Cette déclaration intervient alors que la Maison Blanche prépare une conférence de presse du secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, pour défendre l’action militaire américaine, mise en doute par plusieurs médias. Selon certains experts, l’Iran aurait anticipé les frappes en déplaçant une partie de son uranium enrichi à haut niveau, mais cette information reste controversée.
Un document confidentiel dévoilé récemment par CNN révèle que les frappes américaines n’auraient retardé le programme nucléaire iranien que de quelques mois, car certaines installations souterraines n’auraient pas été détruites. La Maison Blanche conteste toutefois cette analyse, la qualifiant de « tout à fait erronée ».
Le président américain Donald Trump a de son côté évoqué la possibilité de reprendre les négociations avec Téhéran, soulignant que les deux pays étaient « épuisés » par le conflit. Pour sa part, Khamenei a réaffirmé la légitimité du programme nucléaire civil iranien et la volonté de son pays de poursuivre les discussions, sous réserve de la levée des sanctions économiques.
Du côté israélien, le bilan officiel fait état d’au moins 627 morts civils et plus de 4 870 blessés, tandis que la riposte iranienne a causé la mort de 28 personnes en Israël. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a déclaré qu’il était trop tôt pour évaluer les dégâts causés aux infrastructures nucléaires iraniennes, déplorant par ailleurs une perte de visibilité sur les stocks d’uranium depuis le début des hostilités.
Dans ce climat incertain, le Parlement iranien a voté la suspension de sa coopération avec l’AIEA, une décision critiquée par plusieurs pays européens qui appellent à un dialogue rapide et à la reprise de la collaboration avec l’agence onusienne.
Alors que la région semble marquée par une accalmie fragile suite au cessez-le-feu, la confrontation diplomatique et stratégique autour du programme nucléaire iranien reste au cœur des tensions internationales, avec des enjeux majeurs pour la stabilité du Moyen-Orient.
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