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Dialogue social au Maroc : entre concertation et divergences
Les relations entre le gouvernement et les partenaires sociaux sont au cœur du dialogue social au Maroc. Jeudi, à l’issue du Conseil du gouvernement, Younes Sekkouri, ministre de l’Insertion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, a réaffirmé l'importance de cette relation, soulignant le rôle essentiel des syndicats et des entreprises dans la dynamique économique nationale.
Le ministre a salué "l’esprit de patriotisme" des partenaires sociaux, qui ont pris part aux discussions autour du projet de loi sur la grève. Selon lui, le texte final adopté a été enrichi grâce aux contributions des syndicats, tout en garantissant le droit de grève. Malgré des divergences, ce dialogue a permis d’aboutir à un compromis jugé plus équilibré.
Toutefois, le climat social reste marqué par des tensions, comme l’illustre le dernier mouvement de grève initié par plusieurs centrales syndicales. D’après M. Sekkouri, le taux de participation a varié selon les secteurs : 1,4 % dans le privé et 32 % dans le public, avec des pics dans l’éducation (35,5 %), la santé (33,3 %) et la justice (30,5 %).
Ces chiffres témoignent d’un engagement contrasté des travailleurs face aux réformes en cours. Si le gouvernement met en avant une démarche participative, les syndicats revendiquent davantage d’acquis sociaux et expriment des craintes quant aux impacts des nouvelles dispositions sur le droit de grève.
Alors que le dialogue social demeure un pilier fondamental de la gouvernance économique et sociale du Maroc, l’équilibre entre concertation et fermeté s’avère crucial pour préserver la paix sociale et accompagner les transformations en cours.
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