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Arancha González Laya justifie l'accueil de Brahim Ghali en Espagne comme un geste humanitaire
Dans une interview récente, l'ancienne ministre des Affaires étrangères espagnole, Arancha González Laya, est revenue sur la crise diplomatique qui avait éclaté entre l’Espagne et le Maroc en 2021, suite à l’accueil de Brahim Ghali, leader du Front Polisario. Ce dernier, admis en Espagne pour des soins contre le Covid-19, était au centre d’une vive controverse qui avait fragilisé les relations entre les deux pays.
Selon González Laya, la décision d’autoriser l’arrivée de Brahim Ghali en Espagne relevait d’une action purement humanitaire. L’ancienne ministre a précisé que Ghali, qui possède la nationalité espagnole, avait besoin d’un traitement médical urgent à cause de sa grave infection au Covid-19. Elle a affirmé que l’Espagne, en accueillant un de ses citoyens, avait simplement agi en conformité avec ses obligations, minimisant ainsi l’ampleur de la polémique.
Lors de son intervention, González Laya a refusé de commenter qui, du gouvernement espagnol ou de son ministère, avait donné l’autorisation formelle d’accueillir Ghali. Elle a estimé qu’il n’était pas nécessaire d’entrer dans ces détails, soulignant que la décision avait été prise dans le cadre des règles diplomatiques habituelles et en accord avec le statut de Ghali en tant que citoyen espagnol.
Toutefois, la venue de Ghali avait provoqué une vive réaction du Maroc, qui n’avait pas été informé en amont de cette décision. Ce manque de communication avait été à l'origine de la rupture diplomatique entre les deux pays, avec des répercussions sur plusieurs aspects de leur coopération. En réponse à cette situation, l’ancienne ministre a réaffirmé que l’Espagne avait respecté toutes les étapes diplomatiques nécessaires avec un pays voisin et ami comme le Maroc, mais a insisté sur le fait que cela ne devait pas empêcher son pays de traiter un citoyen en situation de crise sanitaire.
Cette affaire avait conduit à des tensions sans précédent entre Madrid et Rabat, ce qui avait finalement précipité le départ de González Laya du gouvernement espagnol en juillet 2021. Néanmoins, dans son interview, elle a affirmé qu’elle n’éprouvait aucun regret par rapport à la gestion de cet épisode et qu’elle assumait pleinement les décisions prises durant son mandat.
Aujourd'hui, bien que les relations entre l'Espagne et le Maroc aient connu des améliorations depuis cet incident, l’affaire Brahim Ghali reste un exemple de la complexité des relations diplomatiques et des enjeux liés à la gestion de crises internationales.