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Le niveau des barrages marocains atteint 27 %
Avec un niveau de remplissage des barrages atteignant aujourd'hui 27 %, le Maroc entre dans une phase cruciale de gestion de ses ressources en eau, un enjeu majeur pour l’agriculture et le développement rural. Lors de la dernière séance de questions orales à la Chambre des Représentants, le ministre de l’Agriculture et de l'Équipement hydraulique a dressé un bilan des projets en cours et des mesures mises en place pour maximiser l'utilisation de l'eau disponible.
Les grands périmètres irrigués, couvrant 400 000 hectares, s’étendent sur des régions agricoles vitales telles que la Moulouya, le Gharb, le Loukkos, et les oasis de Tafilalet, sans oublier les zones de Tadla et de Souss-Massa. À cela s’ajoutent 300 000 hectares destinés à la petite et moyenne irrigation, touchant les zones rurales plus isolées. Ce programme national d’irrigation vise à renforcer la résilience agricole en misant sur une gestion optimale de l’eau, notamment dans des zones où les réserves s’amenuisent rapidement en raison des sécheresses récurrentes.
Un point majeur de cette campagne est la répartition de l’eau : 70 % des récentes réserves proviennent principalement des bassins du Sebou et du Loukkos, deux zones stratégiques pour l’approvisionnement en eau agricole. Ces ressources permettront de fixer des quotas d’irrigation adaptés aux besoins locaux, offrant aux agriculteurs la possibilité de cultiver des produits essentiels pour le marché national, contribuant ainsi à stabiliser les prix et à soutenir l’emploi rural.
En parallèle, le ministère s’engage à soutenir les cultures prioritaires, dont celles du sucre, avec un objectif ambitieux de 45 000 hectares, en raison de leur rôle dans le dynamisme économique des zones rurales. En outre, la production de pommes de terre, de tomates et d’oignons bénéficie d’une attention particulière pour garantir un approvisionnement stable et abordable pour les consommateurs marocains. Un programme de soutien a été prévu pour les légumes, couvrant environ 110 000 hectares, permettant ainsi aux agriculteurs d’optimiser l’utilisation de l’eau dans les périmètres irrigués.
Quant à l’élevage, le ministre a annoncé plusieurs mesures pour soutenir les éleveurs et favoriser le développement durable du cheptel marocain. Des actions sont en cours pour reconstituer les troupeaux nationaux d’ovins, de caprins, de bovins et même de chameaux, en évitant les abattages excessifs de femelles afin de maintenir une production suffisante de viande pour répondre à la demande locale. De plus, le soutien aux éleveurs inclut une distribution renforcée de fourrages tels que l’orge enrichie et des compléments alimentaires, dans l’optique de réduire le coût élevé de l’alimentation animale qui représente environ 70 % des coûts de production pour ces exploitants.
Le défi reste immense, mais les initiatives présentées témoignent d’un engagement croissant des autorités pour une gestion plus durable des ressources hydriques et agricoles. Dans un contexte de changement climatique marqué par la raréfaction de l’eau, ces mesures sont porteuses d'espoir pour le secteur agricole et les communautés rurales qui dépendent de cette ressource vitale pour leur subsistance.
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