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Trump exclut une intervention militaire américaine contre le Venezuela
À bord de l’avion présidentiel Air Force One, le président américain Donald Trump a affirmé vendredi qu’il n’envisageait pas de frappes contre le Venezuela, en dépit du renforcement notable des capacités militaires américaines dans la région. Interrogé par un journaliste sur la possibilité d’actions armées ciblées, le chef de l’État a répondu brièvement : « Non », mettant fin aux spéculations qui circulaient sur une éventuelle intervention.
Ce déploiement renforcé avait ravivé les inquiétudes autour d’une escalade militaire, à un moment où Washington intensifie ses opérations contre les réseaux de narcotrafic opérant dans les eaux caribéennes et le Pacifique. Plusieurs observateurs y voyaient un signal adressé au gouvernement de Caracas, accusé par les autorités américaines d’entretenir des liens avec des groupes criminels transnationaux, accusation que le Venezuela dément régulièrement.
L’administration Trump défend pour sa part une approche qu’elle qualifie de « sécurité collective », visant à perturber les circuits logistiques des organisations de trafic. Toutefois, ce mouvement militaire a été interprété par certains gouvernements de la région et par des analystes comme un moyen de pression politique supplémentaire à l’égard du pouvoir vénézuélien.
Malgré cette clarification du président américain, les relations entre Washington et Caracas demeurent tendues. Depuis plusieurs années, les États-Unis appliquent une série de sanctions économiques contre le Venezuela, invoquant la situation politique intérieure et les violations des droits humains.
Reste à savoir si cette stratégie d’encerclement diplomatique et sécuritaire poursuivra ses effets sans basculer vers une confrontation armée, alors que la région cherche à éviter toute escalade susceptible d’accroître les tensions géopolitiques déjà sensibles.
