- 14:00Un conseiller bangladais crée la polémique à l’aéroport
- 13:30Le ministère du Transport accélère la digitalisation du secteur routier
- 12:30TPE-PME : un pilier économique en quête de reconnaissance et de soutien
- 12:14BAD : Plus de 300 millions d’euros pour soutenir l’emploi et la résilience économique au Maroc
- 12:02Le Ministère de l’Économie accorde à Urban Land l’agrément d’évaluateur officiel d’actifs OPCI
- 12:00Maroc : la demande intérieure dynamise la croissance économique au premier trimestre 2025
- 11:30Azzedine Ounahi refuse le Spartak Moscou et attend un nouveau départ estival
- 11:30Réforme des lois électorales au Maroc : entre volonté de rationalisation et calculs politiques
- 11:18La cour d’appel confirme la condamnation de Hamid El Mahdaoui
Suivez-nous sur Facebook
Blanchiment d’argent : deux sociétés visées à Casablanca
À Casablanca, deux sociétés de location de voitures font l’objet d’une enquête approfondie de l’Autorité nationale du renseignement financier (ANRF) pour soupçons de blanchiment d’argent. L’alerte a été donnée après des signalements évoquant des flux financiers d’origine douteuse, circulant via des contrats de location longue durée.
Les premières investigations ont révélé l’utilisation de sociétés-écrans et des mouvements bancaires mensuels appuyés par des documents comptables, jugés suspects par les autorités. Les gérants, sans expérience commerciale, ont attiré l’attention, notamment l’un d’eux âgé de seulement 25 ans.
En collaboration avec la Direction générale des impôts, l’ANRF a relevé d’importantes anomalies fiscales, notamment des charges d’entretien de véhicules surestimées par rapport aux flottes réellement détenues.
L’enquête a aussi mis en évidence des liens entre les dirigeants et des Marocains résidant en France et en Belgique, possédant des investissements dans des secteurs variés à Casablanca et Marrakech. Ces relations renforcent les soupçons d’un réseau international de blanchiment.
En 2023, l’ANRF a transmis 71 dossiers à la justice, en hausse de plus de 30 % par rapport à 2022. Une grande partie concerne la falsification de documents, la fraude et le blanchiment lié aux cryptomonnaies et aux paris en ligne.
Le cas des deux sociétés casablancaises illustre une nouvelle fois les méthodes utilisées pour maquiller des fonds illégaux derrière des activités en apparence légales, et souligne l’enjeu du renforcement des contrôles financiers au Maroc.
Commentaires (0)