- 16:30Sommet USA-Afrique : le Maroc plaide pour une coopération énergétique durable et panafricaine
- 15:30Go Siyaha Days : cap sur l’investissement touristique régional
- 15:22CGEM attribue le Label RSE à BOTTU et Frigo Process, et le renouvelle pour la SGLN
- 15:17Bank Al-Maghrib maintient son taux directeur à 2,25 % pour soutenir la croissance
- 15:11Conseil de gouvernement : Six nouvelles nominations à de hautes fonctions
- 15:03Sahara marocain : le Parlacen soutient l’autonomie
- 15:00Tesla s’installe à Casablanca et relance la course à l’électromobilité en Afrique
- 14:56Hausse des tarifs du tramway de Rabat-Salé à partir du 1er juillet
- 14:33Inwi lance une caravane nationale pour intégrer la fibre optique dans l’immobilier
Suivez-nous sur Facebook
Houyam Star condamnée : la justice sévit
Une peine exemplaire pour une YouTubeuse au cœur de la polémique
La justice marocaine a tranché avec fermeté dans l’affaire d’Aïcha Sraidi, alias Houyam Star, en la condamnant à quatre ans de prison ferme et en ordonnant la fermeture de sa chaîne YouTube. Son mari, également poursuivi, a écopé d’une peine d’un an de prison ferme.
Des accusations lourdes et une arrestation médiatisée
Aïcha Sraidi a été reconnue coupable d’une série d’infractions, notamment l’outrage à des institutions et à des fonctionnaires, la diffusion de fausses informations, la mendicité, l’atteinte à la pudeur publique et la violence sur un enfant de moins de 15 ans. Sa comparution devant la justice, malgré sa grossesse, a suscité un vif débat dans l’opinion publique.
L’affaire a éclaté lorsque les services de la police judiciaire de Casablanca, sur ordre du procureur du Roi, ont procédé à son arrestation le 10 décembre dernier. Convoquée une semaine plus tôt, la YouTubeuse s’était rendue d’elle-même aux autorités avant d’être placée en garde à vue.
Une lutte accrue contre les dérives des réseaux sociaux
La condamnation de Houyam Star s’inscrit dans une tendance plus large de répression des contenus jugés nuisibles sur les réseaux sociaux. Ces derniers mois, plusieurs influenceurs marocains ont été poursuivis en justice pour des faits similaires. Reda Bouzidi, alias "Ould Chinouiya", a récemment été condamné à trois ans de prison ferme pour des publications controversées.
Avec ces décisions judiciaires, le Maroc semble vouloir poser des limites claires aux dérives numériques et réguler les contenus diffusés sur les plateformes sociales. Cette affaire soulève néanmoins des questions sur la liberté d’expression et les frontières entre le divertissement et les infractions pénales.
Commentaires (0)