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TGV Casablanca-Marrakech : 400 expropriations et des tensions foncières
Le projet du TGV reliant Kénitra à Marrakech, très attendu, se heurte à des complications administratives et foncières. En effet, près de 400 expropriations sont à prévoir dans le cadre de l’extension de cette ligne de trains à grande vitesse, une mesure qui concerne des terrains agricoles et immobiliers dans les régions de Casablanca-Settat et Marrakech. Ces expropriations sont régies par trois décrets, récemment publiés, mais plusieurs problèmes juridiques se posent, notamment concernant des conflits de propriété et des terrains grevés de charges.
Ces décrets, publiés fin janvier et début février 2025, dans le Bulletin officiel, détaillent les parcelles concernées par l’extension de cette ligne ferroviaire. Les terrains impliqués sont principalement situés dans des zones stratégiques de Casablanca-Settat et Marrakech, mais certains d’entre eux se retrouvent au centre de litiges. Ces conflits opposent plusieurs parties, ce qui pourrait entraîner des retards dans l’avancement du projet.
Un des cas les plus médiatisés concerne quatre parcelles appartenant à la cheikha Fatima bint Mubarak Al Ketbi, la mère du président des Émirats arabes unis, Mohammed ben Zayed Al Nahyane. Ces terrains font partie de ceux qui devront être expropriés dans le cadre de la construction de cette ligne à grande vitesse. Fatima bint Mubarak, épouse du défunt président des Émirats, Zayed ben Sultan Al Nahyane, se trouve ainsi impliquée dans ce processus d’expropriation qui, en raison de la notoriété des personnes concernées, suscite une attention particulière.
Les décrets relatifs à cette expropriation sont les suivants :
- Le décret n° 306.25, du 30 janvier 2025, autorise la cession de sept parcelles pour élargir la zone de protection de la ligne TGV entre Kénitra et Marrakech.
- Le décret n° 307.25 prévoit la cession de 24 parcelles pour la construction de la ligne ferroviaire entre Kénitra et Marrakech, notamment dans la région de Marrakech et la commune de Harbil.
- Le décret n° 308.25 autorise la cession de 241 parcelles pour cette même ligne, sur des zones entre plusieurs points kilométriques importants de la région de Casablanca-Settat et Marrakech.
- Enfin, le décret n° 320.25 et le décret n° 321.25 traitent respectivement de l’expropriation de 73 et 53 parcelles, dans le but de compléter l’infrastructure du TGV entre Marrakech et Kénitra.
Ces décisions sont prises dans un contexte où la nécessité de moderniser le réseau ferroviaire marocain se fait de plus en plus pressante. Cependant, la gestion des conflits de propriété et des terrains en litige pourrait ralentir la réalisation de ce projet ambitieux, d’autant plus que des obstacles juridiques sont encore en suspens. Si ces difficultés ne sont pas rapidement résolues, elles risquent de retarder le lancement effectif du TGV, malgré les attentes populaires et économiques autour de cette nouvelle ligne à grande vitesse.
Le projet TGV entre Casablanca et Marrakech reste donc une avancée stratégique pour le transport marocain, mais il est loin d’être exempt de défis administratifs et juridiques. Les prochaines étapes seront cruciales pour déterminer la vitesse à laquelle ce projet pourra se concrétiser, tout en répondant aux exigences légales et foncières complexes.