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Trump menace les contrôleurs aériens en pleine paralysie budgétaire

Hier 22:34
Trump menace les contrôleurs aériens en pleine paralysie budgétaire

Aux États-Unis, la crise budgétaire se répercute désormais dans les airs. Face aux annulations massives de vols provoquées par le « shutdown » qui paralyse l’administration fédérale depuis plus de quarante jours, le président américain Donald Trump a haussé le ton ce lundi. Sur son réseau Truth Social, il a exigé que tous les contrôleurs aériens reprennent immédiatement leur poste, sous peine de voir leurs salaires amputés.

« Tous les contrôleurs aériens doivent reprendre le travail IMMÉDIATEMENT !!! Ceux qui ne le feront pas auront des retenues substantielles sur leurs salaires », a écrit le président, promettant en parallèle un bonus de 10.000 dollars pour ceux restés en poste malgré l’absence de rémunération depuis le début de la crise.

La paralysie budgétaire, faute d’accord entre la Maison Blanche et le Congrès, a conduit à la suspension ou au gel des salaires de centaines de milliers de fonctionnaires fédéraux, dont les contrôleurs aériens, considérés pourtant comme un maillon essentiel de la sécurité du trafic aérien.

Depuis vendredi, la Federal Aviation Administration (FAA) a demandé aux compagnies de réduire progressivement leurs vols intérieurs afin d’éviter un chaos total dans le ciel américain. Dimanche seulement, plus de 1.800 vols ont été annulés, alors que se profile l’une des périodes les plus chargées de l’année : le week-end de Thanksgiving.

Dans le même temps, le syndicat des contrôleurs aériens, le NATCA, a lancé un appel pressant aux élus du Congrès. « Cela fait 41 jours que les contrôleurs travaillent dans l’incertitude, sans rémunération. Le stress et la fatigue s’accumulent. Cela met en danger la sécurité des vols », a déclaré son président, Nick Daniels, appelant à mettre fin immédiatement au blocage politique.

Entre menaces, revendications et pression croissante de l’opinion publique, la paralysie du trafic aérien pourrait devenir un point de rupture dans ce bras de fer budgétaire.



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