- 12:45Casablanca : l’ESM6ISS forme une nouvelle génération d’ingénieurs au service de la santé
- 12:37Danone devient partenaire officiel des CAN 2024 et 2025 au Maroc
- 12:20Aya Boumzerba, étudiante marocaine à Paris, s’éteint avant une greffe vitale
- 11:35L’ASMEX et le HKTDC renforcent leur coopération pour connecter le Maroc à l’Asie via Hong Kong
- 11:30Propos polémiques de Benkirane : l’association Kif Mama Kif Baba dénonce une vision archaïque des femmes
- 11:21Lana Cash obtient le statut d’acquéreur de plein exercice et accélère dans le digital
- 11:02Maroc : la position extérieure nette s'améliore fin mars 2025
- 10:30L’Union Constitutionnelle réagit avec fermeté à l’actualité nationale et internationale
- 10:01Achats publics durables : quand le Maroc prend modèle sur la Lituanie
Suivez-nous sur Facebook
Assilah : une affaire foncière aux répercussions explosives
Le procès en appel de l’affaire d’appropriation illégale d’un bien immobilier à Assilah se poursuit devant la chambre criminelle de la Cour d’appel de Tanger. Prévu pour le jeudi 13 février 2025, il fait suite à l’appel du procureur général contre l’acquittement de plusieurs prévenus, dont des conservateurs fonciers, des promoteurs immobiliers et le fils d’un avocat influent de Casablanca.
Les accusés étaient poursuivis pour constitution d’une organisation criminelle, falsification de documents officiels et détournement de fonds publics. L’affaire repose sur la création contestée d’un titre foncier couvrant des terrains occupés par des institutions publiques, malgré l’existence d’oppositions légales. La plaignante affirme que ces manipulations ont permis aux prévenus d’encaisser près de 14 millions de dirhams issus des caisses de l’État.
Plus largement, cette affaire met en lumière un système complexe de falsification foncière, où des terrains publics ont été enregistrés au nom de particuliers, entraînant des indemnisations massives et controversées. L’enquête et le procès en cours sont suivis de près, tant par les autorités que par l’opinion publique, face à ce qui pourrait devenir l’un des plus grands scandales fonciers du pays.