- 18:35Soutien public à la presse : l’IMAP dénonce une gestion opaque et inéquitable
- 17:29Mastercard et la Banque populaire dévoilent une carte premium pour le marché marocain
- 17:00Au Maroc, le besoin en liquidité bancaire poursuit sa baisse en avril 2025
- 16:35Laâyoune : un centre visa France inauguré
- 16:16Fuite chimique à Bouskoura : des ouvriers incommodés dans l’usine Leoni
- 16:00FONZID II : un souffle vert pour l’industrie marocaine
- 15:35Figuig : Noureddine Ouabbou officiellement installé gouverneur de la province
- 15:30Mustapha El Atrassi visé par une plainte pour incitation à la haine
- 15:10Akhannouch et Mudavadi renforcent les liens maroco-kenyans
Suivez-nous sur Facebook
Hausse des prix des fraises au Maroc
Les prix des fraises connaissent une flambée significative sur les marchés marocains, suscitant l’inquiétude des consommateurs. Actuellement, le coût du kilo varie entre 16 et 20 dirhams, une augmentation notable par rapport aux années précédentes. Cette situation a provoqué un mécontentement chez de nombreux ménages, particulièrement à l’approche du mois de Ramadan, période où la demande en fruits frais connaît traditionnellement un pic.
Un professionnel du secteur a expliqué que cette hausse des prix n’est pas liée à un manque d’approvisionnement, puisque l’offre dépasse actuellement la demande. Il a précisé que les fraises resteront disponibles jusqu’en avril prochain, assurant que la production couvrira largement les besoins des Marocains pendant le mois sacré.
La principale cause de cette augmentation réside dans les conditions climatiques défavorables, notamment la sécheresse qui affecte la province de Larache et ses environs, des régions clés pour la culture des fruits rouges au Maroc. Cette situation a eu un impact direct sur les coûts de production, notamment en ce qui concerne l’irrigation, un facteur essentiel pour ce type de culture.
Malgré cette hausse, les professionnels du secteur se veulent rassurants. Selon les prévisions, une baisse des prix pourrait intervenir dans les prochaines semaines, coïncidant avec l’arrivée du Ramadan. Cette tendance à la baisse serait favorisée par l’augmentation progressive de la production à mesure que la saison avance, ainsi que par des conditions climatiques plus clémentes.
Face à la grogne des consommateurs, certains experts appellent à des mesures de soutien pour les producteurs, afin de limiter les effets des aléas climatiques sur les prix des produits de première nécessité. En attendant, la prudence est de mise pour les acheteurs, qui espèrent un retour à la normale des prix dans un contexte économique déjà marqué par la hausse du coût de la vie.
Commentaires (0)