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Violences israéliennes au sud du Liban malgré la trêve
Le sud du Liban a été de nouveau le théâtre de violences dimanche 26 janvier, malgré la trêve fragile entre Israël et le Hezbollah. Des tirs israéliens ont fait un mort et 17 blessés parmi des habitants du sud du Liban, qui tentaient de retourner dans leurs villages après des mois d'exode forcé. Selon le ministère libanais de la Santé, neuf personnes ont été blessées à Houla et huit autres à Kfarkila, deux localités frontalières.
Cette attaque intervient alors que l'armée israélienne, bien que censée se retirer du sud du Liban selon les termes de l'accord de cessez-le-feu, reste déployée dans plusieurs zones stratégiques. L'accord, qui mettait fin à deux mois de guerre entre Israël et le Hezbollah, stipule que seules l'armée libanaise et les Casques bleus de l'ONU peuvent être présents dans cette région. Cependant, Israël justifie son retard de retrait en affirmant que le Liban n'a pas respecté tous les termes de l'accord.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a annoncé que le retrait des forces israéliennes se poursuivrait au-delà de la date limite du 26 janvier, en raison de l'inaction de l'armée libanaise et du Hezbollah. Cette prolongation a été critiquée par le Hezbollah, qui a accusé Israël d’utiliser des prétextes pour poursuivre sa politique de destruction et empêcher le retour des habitants dans le sud.
Les frappes israéliennes continuent d'être régulières, avec des bombardements visant prétendument les positions du Hezbollah. Le président libanais, Joseph Aoun, a exprimé son inquiétude lors d'une conversation avec le président français Emmanuel Macron, insistant sur la nécessité de forcer Israël à respecter les termes de l'accord pour maintenir la stabilité dans le sud du Liban.
Cette situation complexe survient dans un contexte où plus d'un million de personnes ont été déplacées, tant au Liban qu'en Israël, à cause des combats. La trêve, bien que toujours en vigueur, demeure fragile, avec des violations répétées de part et d'autre. Le Hezbollah a mis en garde qu'une prolongation du déploiement israélien au-delà du 26 janvier serait une violation flagrante de l'accord, menaçant de recourir à tous les moyens nécessaires pour récupérer les terres occupées.