- 20:30Abde Ezzalzouli dans le viseur de Naples : un mercato agité pour le Real Betis
- 19:30À Marrakech, les jeunes du monde islamique réfléchissent aux défis post-Covid
- 18:30Maroc : une croissance de 3,6 % attendue en 2025, portée par l’agriculture et la construction
- 17:46Le déficit commercial du Maroc s'alourdit à 133 milliards de dirhams à fin mai 2025
- 17:30Amal El Fallah Seghrouchni : « L’IA, levier de souveraineté et d’inclusion pour le Maroc »
- 17:17Le Maroc séduit les capitaux étrangers avec 14,12 milliards de dirhams d’IDE
- 17:00Forte dynamique des recettes fiscales au Maroc : +16,7 % à fin mai 2025
- 16:45Les exportations aéronautiques et minières portent la croissance marocaine en 2025
- 16:30AMFS 2025 : Washington salue le leadership du Maroc en Afrique
Suivez-nous sur Facebook
Creusement du déficit de liquidité bancaire au Maroc
Le déficit de liquidité bancaire moyen au Maroc s’est creusé de 2,97% pour atteindre 140,7 milliards de dirhams (MMDH) durant la période du 6 au 12 mars, selon BMCE Capital Global Research (BKGR). Cette situation intervient alors que les avances à 7 jours de Bank Al-Maghrib (BAM) ont reculé de 0,9 MMDH, s’établissant à 66,02 MMDH.
Ce déficit survient dans un contexte où les placements du Trésor se stabilisent, avec un encours quotidien maximal de 7,7 MMDH, contre 7,6 MMDH lors de la période précédente. Parallèlement, le Taux Moyen Pondéré (TMP) reste stable à 2,5%, tandis que le MONIA (Moroccan Overnight Index Average) progresse légèrement à 2,479%.
Pour la période à venir, BAM devrait réduire légèrement le rythme de ses interventions sur le marché monétaire, fixant le volume de ses avances à 7 jours à 66,02 MMDH, contre 66,11 MMDH précédemment. Cette décision reflète une gestion prudente de la liquidité bancaire dans un contexte de stabilisation progressive des conditions financières.
Ces évolutions traduisent une amélioration notable du marché monétaire marocain, marquée par une régulation efficace de la Banque Centrale et une gestion optimisée des flux financiers du Trésor. Malgré un contexte économique mondial difficile, le Maroc montre une résilience budgétaire, avec une progression du crédit bancaire au secteur non financier atteignant 2,6% en 2024.
Enfin, bien que le déficit de liquidité bancaire se soit creusé, les indicateurs montrent une stabilisation progressive et une gestion prudente des ressources financières par les autorités monétaires marocaines.
Commentaires (0)