- 20:00Aeolon déploie sa première usine hors de Chine à Nador
- 19:30Quatre lionceaux de l’Atlas dans l’équipe-type de la CAN U20 2025
- 18:30Économie verte : le Maroc trace sa voie vers un développement durable et inclusif
- 18:00Gouvernance rénovée : la CGEM amorce une profonde refonte statutaire
- 17:32Chichaoua : le barrage Boulaouane franchit une étape clé avec 64 % des travaux achevés
- 17:00Maroc–Émirats : un pacte stratégique pour l’eau et l’énergie
- 16:53Ce qu’il faut retenir du discours d’Aziz Akhannouch
- 16:45Le FEC se positionne comme acteur clé de la transition financière des territoires
- 16:42TGCC renforce sa présence au Moyen-Orient
Suivez-nous sur Facebook
Le Maroc, entre ouverture commerciale et défis géopolitiques
Dans un contexte mondial marqué par les tensions économiques, le Maroc a choisi de maintenir ses relations commerciales avec la Chine, malgré les restrictions imposées par les grandes puissances. Ce choix stratégique, souligné dans le rapport de sécurité de Munich 2025, offre des avantages immédiats tout en soulevant des questions sur les risques à long terme.
Une relation commerciale en expansion
Depuis son adhésion à l'initiative « Ceinture et Route » en 2017, le Maroc a facilité l'entrée des produits et investissements chinois sur son territoire, sans appliquer de restrictions commerciales. Cette politique contraste avec celle des États-Unis, de l’Union européenne et de pays asiatiques, qui ont pris des mesures protectionnistes pour protéger leurs industries locales du dumping chinois.
Les risques d’une dépendance accrue
L’ouverture du marché marocain aux produits chinois pourrait fragiliser ses industries locales, en particulier dans les secteurs sensibles. Le dumping commercial chinois, avec ses produits à bas prix, pourrait en effet aggraver le déficit commercial du pays et rendre son économie trop dépendante de la Chine. Ce choix, bien que bénéfique à court terme, expose le Maroc à des défis géopolitiques si les tensions entre la Chine et les pays occidentaux s’intensifient.
Un modèle distinct au sein du G20
Alors que de nombreux pays du G20, tels que les États-Unis, l’UE, l’Inde et le Japon, durcissent leur position vis-à-vis de la Chine, le Maroc fait figure d’exception en conservant des échanges ouverts. Cette position reflète une volonté de maintenir des relations économiques solides avec un partenaire stratégique, mais pourrait également être perçue comme une prise de risque face à un contexte international volatile.
Le Maroc se trouve à la croisée des chemins entre la préservation de ses intérêts économiques immédiats et la gestion des risques à long terme. Le défi sera de réussir à maintenir ses relations avec la Chine tout en soutenant son industrie locale et en naviguant dans une géopolitique de plus en plus complexe.
Commentaires (0)