- 20:30Casablanca : double meurtre d’une sans-abri et de son enfant
- 20:14Énergie : Le Royaume-Uni se retire du projet de câble électrique Maroc–Royaume-Uni
- 19:40Changan Maroc inaugure un showroom à Tanger
- 19:00Séville tisse des liens touristiques avec le Maroc à travers une présentation officielle à Rabat
- 18:30Tan-Tan : de nouveaux projets pour éduquer, inclure et épanouir par le sport et la culture
- 18:20Aziz Akhannouch préside une nouvelle vague d’investissements stratégiques à Rabat
- 18:10Basla accueille le premier stage national d’enquêteurs onusiens
- 17:30UM5R et CRI-RSK unissent leurs forces pour booster l’entrepreneuriat régional
- 17:00Le Royaume-Uni lâche le projet Xlinks
Suivez-nous sur Facebook
Hausse des prix des fraises au Maroc
Les prix des fraises connaissent une flambée significative sur les marchés marocains, suscitant l’inquiétude des consommateurs. Actuellement, le coût du kilo varie entre 16 et 20 dirhams, une augmentation notable par rapport aux années précédentes. Cette situation a provoqué un mécontentement chez de nombreux ménages, particulièrement à l’approche du mois de Ramadan, période où la demande en fruits frais connaît traditionnellement un pic.
Un professionnel du secteur a expliqué que cette hausse des prix n’est pas liée à un manque d’approvisionnement, puisque l’offre dépasse actuellement la demande. Il a précisé que les fraises resteront disponibles jusqu’en avril prochain, assurant que la production couvrira largement les besoins des Marocains pendant le mois sacré.
La principale cause de cette augmentation réside dans les conditions climatiques défavorables, notamment la sécheresse qui affecte la province de Larache et ses environs, des régions clés pour la culture des fruits rouges au Maroc. Cette situation a eu un impact direct sur les coûts de production, notamment en ce qui concerne l’irrigation, un facteur essentiel pour ce type de culture.
Malgré cette hausse, les professionnels du secteur se veulent rassurants. Selon les prévisions, une baisse des prix pourrait intervenir dans les prochaines semaines, coïncidant avec l’arrivée du Ramadan. Cette tendance à la baisse serait favorisée par l’augmentation progressive de la production à mesure que la saison avance, ainsi que par des conditions climatiques plus clémentes.
Face à la grogne des consommateurs, certains experts appellent à des mesures de soutien pour les producteurs, afin de limiter les effets des aléas climatiques sur les prix des produits de première nécessité. En attendant, la prudence est de mise pour les acheteurs, qui espèrent un retour à la normale des prix dans un contexte économique déjà marqué par la hausse du coût de la vie.
Commentaires (0)