- 08:45Treize nouveaux centres solidaires au service des Marocains les plus démunis
- 08:33Xlinks : Londres se retire, le Maroc explore d'autres horizons énergétiques
- 08:17Commerce extérieur : baisse généralisée des indices à l’importation et à l’exportation au premier trimestre 2025
- 08:13Plateformes de livraison : le gouvernement veut clarifier le statut des livreurs
- 08:00 Marrakech accueille CREMAI 2025, vitrine de l’hospitalité africaine
- 07:32Le Maroc et le Bangladesh renforcent leur partenariat agricole avec un accord entre OCP Nutricrops et la BADC
- 07:30Chômage des jeunes : le gouvernement mise sur l’apprentissage et la lutte contre le décrochage scolaire
- 07:21Le Maroc rejoint Current AI pour bâtir une intelligence artificielle au service de l’intérêt général en Afrique
- 07:11Mohamed Benaïssa honoré à la Foire du livre de la Bibliothèque d’Alexandrie
Suivez-nous sur Facebook
Paris espère un geste d’humanité pour Boualem Sansal
La France continue de plaider en faveur de Boualem Sansal, l’écrivain franco-algérien actuellement en détention. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a exprimé sa préoccupation quant à l’état de santé de l’auteur de 80 ans, soulignant l’urgence de son procès en appel.
« Je suis très préoccupé par son état de santé. C’est un homme qui est âgé et qui est fragilisé », a déclaré Barrot sur France Inter. Il a insisté sur la nécessité de juger rapidement cette affaire pour permettre aux autorités algériennes de faire preuve de « geste d’humanité » envers Sansal.
Incarcéré depuis la mi-novembre, l’écrivain a été condamné à cinq ans de prison pour des déclarations controversées qu'il a faites sur l’héritage territorial de l’Algérie vis-à-vis du Maroc. Ses propos, relayés par le média d’extrême droite français « Frontières », ont suscité des tensions, aggravant les relations déjà délicates entre Paris et Alger.
Les demandes de libération formulées par le gouvernement français, y compris celles émanant des plus hautes instances de l'État, n'ont jusqu'à présent pas été prises en compte. Le 6 mai, l'Assemblée nationale française a adopté une résolution appelant à la « libération immédiate » de Sansal et a souligné que toute coopération renforcée entre l'Algérie et la France devrait être subordonnée au respect des engagements internationaux en matière de droits humains.
Dans un climat politique tendu, l’avenir de Boualem Sansal reste incertain, mais la France ne désespère pas de voir un acte de clémence de la part des autorités algériennes.
Commentaires (0)