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Le Maroc envisage l’acquisition du F-35
Le Maroc pourrait devenir le premier pays arabe et africain à intégrer le chasseur furtif américain F-35 dans son arsenal militaire, selon les révélations du média spécialisé Times Aerospace. Une perspective qui, bien que non encore officielle, alimente les spéculations depuis février 2025 et suscite un intérêt géopolitique et stratégique considérable.
L'information, relayée par le journaliste britannique Alan Warnes, indique que des discussions avancées seraient en cours entre Rabat, Washington et Lockheed Martin, constructeur du F-35. L’opération porterait sur l’acquisition de 32 appareils, pour un montant estimé à 17 milliards de dollars sur une période de 45 ans, incluant la maintenance. Un engagement massif, synonyme de saut technologique historique pour les Forces royales air (FRA).
D’après les sources de Times Aerospace, le projet pourrait se concrétiser dans un contexte de retour potentiel de Donald Trump à la Maison Blanche, un facteur politique qui favoriserait l’approbation de ce contrat resté en suspens lors de son premier mandat. Toujours selon la même source, des représentants de Lockheed Martin auraient récemment présenté aux autorités militaires marocaines un briefing détaillé sur les performances du F-35, avion de cinquième génération réputé pour ses capacités furtives, ses capteurs avancés et sa supériorité aérienne.
Cette ambition s’inscrit dans une montée en puissance continue des capacités militaires du Maroc, amorcée notamment avec l’achat de 24 F-16 Viper de dernière génération, dont la livraison est prévue cette année, ainsi que la modernisation des F-16 existants grâce à de nouveaux radars, systèmes de guerre électronique et dispositifs de protection renforcés.
Au-delà de l’aviation de chasse, le Royaume renforce également son dispositif de renseignement, avec l’intégration de deux avions ISR Gulfstream 550 dotés de technologies israéliennes (Elta), et le déploiement de satellites d’observation. Une vision globale qui consolide l’efficacité des FRA dans un environnement régional tendu.
En Algérie, cette perspective suscite une vive inquiétude. Alger, qui voit dans ce projet une menace directe à son équilibre stratégique, mise de son côté sur l’acquisition du chasseur russe Sukhoï Su-57. Toutefois, selon Times Aerospace, la doctrine militaire algérienne souffrirait d’un manque de cohérence en matière d’intégration technologique, contrastant avec l’approche structurée du Maroc.
Autre atout pour Rabat : son alignement croissant avec les standards de l’OTAN. L’intégration du F-35, déjà en service dans de nombreuses armées occidentales, permettrait au Maroc de renforcer son interopérabilité avec les forces alliées, inscrivant sa stratégie de défense dans une dynamique transatlantique.
Si l’accord venait à être validé, les premiers appareils ne seraient livrés qu’à l’horizon 2035, le temps nécessaire pour construire les infrastructures et former les équipes techniques et pilotes à cette technologie avancée.
Une chose est certaine : cette initiative placerait le Maroc dans le cercle fermé des puissances aériennes de la région, avec une capacité de dissuasion et d’intervention sans précédent dans l’histoire de sa défense nationale.
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