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Israël annonce une riposte immédiate après des tirs iraniens malgré l’annonce d’un cessez-le-feu
Malgré l’annonce d’un cessez-le-feu initié par les États-Unis, les tensions entre Israël et l’Iran ont franchi un nouveau seuil ce mardi matin. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré avoir ordonné une riposte militaire « forte » après des tirs de missiles iraniens, qualifiés de violation directe de l’accord de cessez-le-feu.
« J’ai donné instruction à l’armée israélienne de riposter avec force à la violation du cessez-le-feu par l’Iran en lançant des frappes puissantes contre des cibles du régime au cœur de Téhéran », a déclaré M. Katz dans un communiqué officiel. Cette déclaration marque une escalade majeure, alors que la communauté internationale espérait un répit dans les affrontements croissants entre les deux puissances régionales.
Quelques heures plus tôt, le président américain Donald Trump avait annoncé la mise en place d’un cessez-le-feu entre la République islamique d’Iran et Israël, assurant que les deux parties avaient donné leur accord de principe. Si Israël a rapidement validé la proposition américaine, aucune confirmation publique n’avait encore été émise par l’Iran à 8h15 GMT, moment où les nouveaux tirs ont été signalés.
La situation reste confuse sur le terrain, d’autant plus que l’annonce de la trêve était censée désamorcer une séquence particulièrement tendue marquée par plusieurs jours d’échanges de tirs et de menaces. L’attaque iranienne, survenue malgré les discussions en coulisse, risque de fragiliser davantage les tentatives de médiation, alors que les regards se tournent vers les capitales occidentales et les instances internationales.
Israël n’a pas précisé la nature ni l’ampleur exacte de sa riposte prévue, mais les mots du ministre Katz laissent présager une intensification des opérations militaires, potentiellement en territoire iranien, ce qui constituerait une évolution grave du conflit. La possibilité d’une confrontation plus directe suscite des inquiétudes croissantes, aussi bien à Tel-Aviv qu’à Washington.
Dans ce contexte hautement volatile, la diplomatie américaine se retrouve à nouveau au centre d’un jeu d’équilibriste, cherchant à contenir une escalade régionale qui pourrait avoir des conséquences bien au-delà du Moyen-Orient.