- 19:02Sabots de stationnement : une pratique illégale qui piétine encore les droits des automobilistes
- 17:33Tit Mellil-Berrechid : l’autoroute à trois voies qui redessine la mobilité autour de Casablanca
- 16:33CAN Féminine 2025 : Maroc-Sénégal, un duel décisif pour la tête du groupe A
- 16:04Séisme d’Al Haouz : quand les défis géographiques dictent une nouvelle urbanistique durable
- 15:04Label RSE : la CGEM distingue Axa Services Maroc et reconduit Novec
- 14:20Mohamed Mehdi Bensaïd inaugure la restauration de Sijilmassa et des projets culturels dans le Tafilalet
- 14:02Cinq entreprises marocaines pour l’accès au Grand Stade Hassan II
- 13:34Grand Agadir : le barrage Tamri livré dès 2026 pour renforcer la sécurité hydrique
- 13:02TGCC : AGR recommande la souscription à l’augmentation de capital
Suivez-nous sur Facebook
Creusement du déficit de liquidité bancaire au Maroc
Le déficit de liquidité bancaire moyen au Maroc s’est creusé de 2,97% pour atteindre 140,7 milliards de dirhams (MMDH) durant la période du 6 au 12 mars, selon BMCE Capital Global Research (BKGR). Cette situation intervient alors que les avances à 7 jours de Bank Al-Maghrib (BAM) ont reculé de 0,9 MMDH, s’établissant à 66,02 MMDH.
Ce déficit survient dans un contexte où les placements du Trésor se stabilisent, avec un encours quotidien maximal de 7,7 MMDH, contre 7,6 MMDH lors de la période précédente. Parallèlement, le Taux Moyen Pondéré (TMP) reste stable à 2,5%, tandis que le MONIA (Moroccan Overnight Index Average) progresse légèrement à 2,479%.
Pour la période à venir, BAM devrait réduire légèrement le rythme de ses interventions sur le marché monétaire, fixant le volume de ses avances à 7 jours à 66,02 MMDH, contre 66,11 MMDH précédemment. Cette décision reflète une gestion prudente de la liquidité bancaire dans un contexte de stabilisation progressive des conditions financières.
Ces évolutions traduisent une amélioration notable du marché monétaire marocain, marquée par une régulation efficace de la Banque Centrale et une gestion optimisée des flux financiers du Trésor. Malgré un contexte économique mondial difficile, le Maroc montre une résilience budgétaire, avec une progression du crédit bancaire au secteur non financier atteignant 2,6% en 2024.
Enfin, bien que le déficit de liquidité bancaire se soit creusé, les indicateurs montrent une stabilisation progressive et une gestion prudente des ressources financières par les autorités monétaires marocaines.