- 12:45Cyberviolence : le Maroc partage son expérience au Caire pour protéger les femmes et les filles
- 12:28L’artisanat de Marrakech en plein essor : Les exportations bondissent de 24 % au premier trimestre 2025
- 12:20Fatima Zahra El Barmaki élue Miss Rose 2025 à Kelâat M’Gouna
- 12:02Le marché automobile au Maroc affiche une croissance soutenue en avril 2025
- 11:30Money Fellows séduit Al Mada Ventures et lève 13 millions de dollars pour accélérer son expansion en Afrique
- 11:28Tensions au Parlement : l’Istiqlal saisit l’éthique contre Ouzzine
- 11:09Modernisation de l’Aéroport Mohammed V : 1,3 milliard de dirhams pour les préparatifs du Mondial 2030
- 11:04Ahmed El Bouari : 500.000 éleveurs aidés
- 10:47L’école d’architecture et de paysage de Casablanca célèbre ses 20 ans et rend hommage à Mourad Ben Embarek
Suivez-nous sur Facebook
Maroc : Abdelkader Belliraj libéré après une grâce royale
Le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 1.533 condamnés à l’occasion de l’Aïd el-Fitr, parmi lesquels figure Abdelkader Belliraj, ancien chef présumé d’un réseau islamiste radical. Ce Belgo-Marocain, condamné à perpétuité en 2009, a quitté la prison de l’Oudaya à Marrakech après avoir bénéficié de cette mesure exceptionnelle.
Une grâce royale sous conditions
Abdelkader Belliraj fait partie d’un groupe de 31 détenus condamnés pour des faits liés à l’extrémisme et au terrorisme. Selon un communiqué du ministère de la Justice, ces détenus ont obtenu la grâce royale après avoir exprimé leur attachement aux valeurs nationales et renoncé à l’extrémisme. Cette mesure s’inscrit dans le cadre des initiatives de réhabilitation des prisonniers, visant à favoriser leur réintégration dans la société.
Un parcours judiciaire marqué par des accusations lourdes
Arrêté en 2008, Belliraj avait été reconnu coupable de diriger un réseau islamiste radical et d’être impliqué dans six assassinats en Belgique entre les années 80 et 90. Sa condamnation à perpétuité avait été confirmée en appel en 2010, avant d’être réduite à 25 ans en 2022. Ses co-accusés, dont certains responsables politiques islamistes, avaient déjà bénéficié de mesures de clémence en 2011.
Une décision qui suscite des réactions
Si cette grâce s’inscrit dans la tradition royale à l’occasion des fêtes religieuses, elle suscite des débats sur l’équilibre entre justice et réhabilitation. La libération d’un homme autrefois présenté comme l’un des chefs terroristes les plus dangereux pose des questions sur les garanties de sa déradicalisation et son avenir en liberté.
Commentaires (0)