- 19:30Fusillade meurtrière à Chicago : quatre morts et quatorze blessés dans le quartier de River North
- 19:00Poutine annonce un nouvel entretien téléphonique avec Donald Trump ce jeudi
- 14:56Google condamné à 314,6 millions de dollars pour collecte abusive de données sur Android
- 14:30Banques centrales et climat : un virage nécessaire
- 12:30Le Maroc, pionnier africain, accueille la plateforme américaine ZAP-X de radiochirurgie gyroscopique
- 11:40Abderrazak Hamdallah rejoint Al Hilal et entame sa nouvelle aventure aux États-Unis
- 11:00Microsoft licencie 9 000 employés dans le monde
- 09:29Donald Trump obtient une victoire budgétaire de justesse au Congrès
- 09:00Soutien militaire à Kiev fragilisé
Sous-Rubrique États-Unis (United States)
Suivez-nous sur Facebook
Karim Zidane plaide pour une alliance Maroc–États-Unis–Afrique tournée vers l’avenir
Lors de la clôture du 17ᵉ Sommet des affaires États-Unis/Afrique, tenu à Luanda en Angola, le ministre délégué chargé de l’Investissement, Karim Zidane, a réaffirmé l’engagement du Maroc à renforcer une coopération triangulaire stratégique entre Rabat, Washington et les pays africains. Un partenariat qui s’appuie sur une vision proactive, des accords solides et une position géostratégique unique du Royaume, carrefour entre l’Afrique, l’Europe et les Amériques.
Une vision royale au service du continent
Porté par la Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc affirme son rôle de catalyseur d’un nouveau partenariat afro-américain, plus inclusif et tourné vers les défis du XXIᵉ siècle. Karim Zidane a souligné que ce partenariat s’inscrit dans une logique de co-développement et d’intégration régionale, illustrée par plusieurs grands projets structurants :
- L’Initiative Afrique–Atlantique, pour désenclaver les pays sahéliens et faire de l’Atlantique africain un pôle d’échanges et de croissance ;
- Le gazoduc Maroc–Nigeria, un projet énergétique majeur traversant 13 pays pour connecter 400 millions de personnes à une énergie plus accessible ;
- L’exonération douanière des produits provenant des pays africains les moins avancés, témoignage concret d’un Maroc solidaire.
Des atouts stratégiques pour attirer l’investissement
Zidane a mis en lumière les infrastructures de classe mondiale du Maroc, à commencer par le port Tanger Med, leader africain, et le TGV reliant Tanger à Casablanca, premier du genre sur le continent. Ces acquis s’accompagnent d’une nouvelle charte de l’investissement et d’une politique industrielle pensée pour intégrer les chaînes de valeur régionales et internationales.
Ces éléments, combinés à la stabilité politique du Royaume et à son ouverture économique, font du Maroc un hub attractif pour les investissements africains et américains.
L’appel à une croissance numérique inclusive
S’appuyant sur le potentiel démographique de l’Afrique – 70 % de la population ayant moins de 30 ans – le ministre a insisté sur la nécessité d’un investissement massif dans les compétences numériques. Il a identifié trois chantiers clés :
- Former plus de 230 millions de jeunes Africains au numérique d’ici 2030 ;
- Combler la fracture digitale, qui prive encore 600 millions de personnes d’Internet ;
- Instaurer une gouvernance numérique souveraine, en phase avec les réalités du continent.
Vers un pacte de transformation équitable
En conclusion, Karim Zidane a appelé à un nouveau pacte de transformation entre l’Afrique et les États-Unis, fondé sur la confiance, le respect mutuel et une ambition commune. Le Maroc, fort de sa présence dans plus de 40 pays africains à travers ses institutions publiques et privées, se positionne comme un acteur structurant, porteur de solutions et de stabilité.
Dans un monde en mutation, où les équilibres économiques se redéfinissent, le Royaume entend jouer un rôle de trait d’union entre les continents, pour bâtir une croissance durable et partagée.
Commentaires (0)