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Carburants : nouvelle hausse au Maroc malgré la baisse mondiale
Les automobilistes marocains se réveillent une nouvelle fois avec une mauvaise surprise à la pompe. Ce mardi matin, une nouvelle hausse des prix des carburants a été appliquée dans plusieurs stations-service du Royaume : +41 centimes pour le gasoil et +29 centimes pour l’essence. Une augmentation qui passe mal auprès des consommateurs, surtout dans un contexte international plutôt favorable.
Une deuxième hausse en moins d’un mois
Il s’agit de la deuxième révision à la hausse depuis le début du mois de juin. Pourtant, sur les marchés mondiaux, le baril de pétrole connaît une légère accalmie. Selon l’agence Reuters, les cours ont fléchi lundi à la suite d’un apaisement des tensions géopolitiques au Moyen-Orient. Un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël, considéré comme « solide » par les analystes, a contribué à calmer les inquiétudes des marchés.
Cette contradiction entre les prix à la pompe au Maroc et l’évolution des prix internationaux du brut soulève des interrogations légitimes.
Les professionnels du secteur confirment la hausse
Jamal Zrikem, président de la Fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants des stations-service, a confirmé à la presse nationale l’application de ces nouveaux tarifs par au moins deux grands distributeurs de carburants opérant au Maroc. Un autre gérant de station-service a corroboré ces informations, indiquant que les augmentations concernent l’ensemble des points de vente affiliés.
Une colère croissante des usagers
Pour les automobilistes, l’incompréhension est totale. La logique voudrait que la baisse du baril se reflète rapidement sur les prix à la pompe, ce qui n’est visiblement pas le cas. À cela s’ajoute une conjoncture économique marquée par un pouvoir d’achat fragilisé, une inflation persistante et un coût de la vie en hausse.
De plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer une plus grande transparence sur la formation des prix des carburants. Comment se fait-il que le Maroc reste si peu réactif aux tendances internationales, au détriment du consommateur final ?
Un débat relancé sur la régulation du secteur
Cette situation remet une nouvelle fois sur la table le débat autour de la libéralisation du secteur des hydrocarbures au Maroc, effective depuis 2015. Faute de mécanismes de régulation stricts, les distributeurs fixent librement leurs tarifs, dans un marché où la concurrence ne semble pas jouer pleinement son rôle.
Tandis que le gouvernement appelle à la modération et au soutien du pouvoir d’achat, les citoyens espèrent des réponses concrètes et des mesures capables d’alléger leur quotidien. En attendant, chaque passage à la station devient un casse-tête financier pour de nombreuses familles marocaines.
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