- 16:45Maroc-Tunisie : Regragui salue un banc de touche désormais décisif
- 16:20Acide nitrique : le Maroc en tête des importations en 2024 au sein de la région MENA
- 15:30Face aux quotas européens, l’Ukraine redessine sa carte des exportations céréalières
- 14:00Rabat accueille la 9e conférence annuelle sur la paix et la sécurité en Afrique
- 13:301,5 milliard de dirhams pour Site sur le projet ferroviaire Kénitra–Marrakech
- 12:30Impact Fund Denmark : Le fonds danois renforce ses investissements au Maroc
- 11:30Sahara marocain : l’autonomie soutenue à Barcelone
- 11:06Aïd Al-Adha : cérémonie royale à Tétouan
- 10:45Grâce royale à l’Aïd : 1.526 bénéficiaires, dont des détenus pour extrémisme
Suivez-nous sur Facebook
Maroc : Abdelkader Belliraj libéré après une grâce royale
Le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 1.533 condamnés à l’occasion de l’Aïd el-Fitr, parmi lesquels figure Abdelkader Belliraj, ancien chef présumé d’un réseau islamiste radical. Ce Belgo-Marocain, condamné à perpétuité en 2009, a quitté la prison de l’Oudaya à Marrakech après avoir bénéficié de cette mesure exceptionnelle.
Une grâce royale sous conditions
Abdelkader Belliraj fait partie d’un groupe de 31 détenus condamnés pour des faits liés à l’extrémisme et au terrorisme. Selon un communiqué du ministère de la Justice, ces détenus ont obtenu la grâce royale après avoir exprimé leur attachement aux valeurs nationales et renoncé à l’extrémisme. Cette mesure s’inscrit dans le cadre des initiatives de réhabilitation des prisonniers, visant à favoriser leur réintégration dans la société.
Un parcours judiciaire marqué par des accusations lourdes
Arrêté en 2008, Belliraj avait été reconnu coupable de diriger un réseau islamiste radical et d’être impliqué dans six assassinats en Belgique entre les années 80 et 90. Sa condamnation à perpétuité avait été confirmée en appel en 2010, avant d’être réduite à 25 ans en 2022. Ses co-accusés, dont certains responsables politiques islamistes, avaient déjà bénéficié de mesures de clémence en 2011.
Une décision qui suscite des réactions
Si cette grâce s’inscrit dans la tradition royale à l’occasion des fêtes religieuses, elle suscite des débats sur l’équilibre entre justice et réhabilitation. La libération d’un homme autrefois présenté comme l’un des chefs terroristes les plus dangereux pose des questions sur les garanties de sa déradicalisation et son avenir en liberté.
Commentaires (0)