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Crise politique en France : Le PS ouvre la porte à un gouvernement d’union
La France traverse une période de turbulences politiques majeures après la censure historique du gouvernement de Michel Barnier mercredi soir. Dans ce contexte, le président Emmanuel Macron s’efforce de rassembler les forces politiques autour d’un gouvernement d’union, en recevant les dirigeants des partis allant du Parti Socialiste (PS) à la droite.
Le chef de l’État, qui a annoncé dans une allocution télévisée suivie par 17,5 millions de Français qu’un nouveau Premier ministre serait nommé dans les prochains jours, cherche à former un « arc de gouvernement ». Cette initiative vise à éviter un blocage prolongé du pays, alors que le Parlement reste fragmenté entre plusieurs blocs politiques sans majorité absolue.
Olivier Faure, Premier secrétaire du PS, s’est dit prêt à discuter de compromis, y compris sur des sujets sensibles comme les retraites. Interrogé sur franceinfo, il a souligné l’urgence de trouver une solution pour éviter la paralysie politique : « On ne peut pas mettre le pays à l’arrêt pendant des mois. »
Malgré cette ouverture, les divisions au sein de l’opposition restent vives. Les partis d’extrême droite (RN) et d’extrême gauche (LFI), tout comme les écologistes, n’ont pas été invités à ces discussions, alimentant les critiques sur une tentative de marginaliser certaines voix politiques. Marine Tondelier, cheffe des Écologistes, a dénoncé l’absence d’invitation, estimant que « la justice sociale et l’écologie » ne figuraient pas parmi les priorités du président.
De son côté, Manuel Bompard, coordinateur de LFI, a critiqué les socialistes pour leur volonté de dialoguer avec les macronistes, qualifiant cette démarche de « rupture avec les engagements pris devant les électeurs ».
En parallèle, Emmanuel Macron a dénoncé ce qu’il appelle un « front anti-républicain », accusant l’extrême droite et l’extrême gauche de s’être alliées pour censurer Michel Barnier. Lors de son allocution, il a rejeté les appels à sa démission, affirmant qu’il mènerait son mandat jusqu’en 2027.
Le défi le plus immédiat pour le futur gouvernement reste le budget. Avec des discussions interrompues par la motion de censure, une loi spéciale sera déposée d’ici mi-décembre pour assurer la continuité des services publics et permettre d’appliquer les choix budgétaires de 2024 à 2025.
La situation budgétaire de la France, où le déficit public pourrait atteindre 6,1 % du PIB en 2024, impose une action rapide. Les marchés semblent saluer les tentatives de résolution de la crise, avec une Bourse de Paris en hausse (+0,88 %) et une baisse des taux d’emprunt pour la France.
En attendant la nomination du nouveau Premier ministre, le président Emmanuel Macron se consacrera samedi à la réouverture de Notre-Dame de Paris, une cérémonie à laquelle assisteront plusieurs dirigeants internationaux, marquant une pause dans une crise politique qui s’annonce encore longue et complexe.
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