- 21:00Sud Ladies Cup 2025 : l’équipe U23 du Maroc boucle un tournoi difficile à Avignon
- 20:30Lions de l’Atlas : Brahim Diaz et d’autres cadres forfaits
- 20:08Le Complexe sportif de Fès fait peau neuve avant Maroc–Tunisie
- 20:04Lions de l’Atlas : début du stage de préparation à Maâmora
- 18:20Casablanca Finance City, entre ambitions panafricaines et défis structurels
- 17:20Ciment : les ventes bondissent de 9,47% à fin mai 2025
- 17:04Lesieur Cristal affiche un chiffre d’affaires en hausse de 10 % au premier trimestre 2025
- 16:45Maroc–BAD : une alliance stratégique au service du développement durable
- 16:35L’UACC rejoint l’EACA : Une étape historique pour le rayonnement de la communication marocaine
Suivez-nous sur Facebook
Hausse des prix des fraises au Maroc
Les prix des fraises connaissent une flambée significative sur les marchés marocains, suscitant l’inquiétude des consommateurs. Actuellement, le coût du kilo varie entre 16 et 20 dirhams, une augmentation notable par rapport aux années précédentes. Cette situation a provoqué un mécontentement chez de nombreux ménages, particulièrement à l’approche du mois de Ramadan, période où la demande en fruits frais connaît traditionnellement un pic.
Un professionnel du secteur a expliqué que cette hausse des prix n’est pas liée à un manque d’approvisionnement, puisque l’offre dépasse actuellement la demande. Il a précisé que les fraises resteront disponibles jusqu’en avril prochain, assurant que la production couvrira largement les besoins des Marocains pendant le mois sacré.
La principale cause de cette augmentation réside dans les conditions climatiques défavorables, notamment la sécheresse qui affecte la province de Larache et ses environs, des régions clés pour la culture des fruits rouges au Maroc. Cette situation a eu un impact direct sur les coûts de production, notamment en ce qui concerne l’irrigation, un facteur essentiel pour ce type de culture.
Malgré cette hausse, les professionnels du secteur se veulent rassurants. Selon les prévisions, une baisse des prix pourrait intervenir dans les prochaines semaines, coïncidant avec l’arrivée du Ramadan. Cette tendance à la baisse serait favorisée par l’augmentation progressive de la production à mesure que la saison avance, ainsi que par des conditions climatiques plus clémentes.
Face à la grogne des consommateurs, certains experts appellent à des mesures de soutien pour les producteurs, afin de limiter les effets des aléas climatiques sur les prix des produits de première nécessité. En attendant, la prudence est de mise pour les acheteurs, qui espèrent un retour à la normale des prix dans un contexte économique déjà marqué par la hausse du coût de la vie.
Commentaires (0)