- 19:00Deux banques marocaines dans le prestigieux classement Forbes Global 2000
- 18:33Reconstitution du cheptel : l’État passe à l’action
- 18:00NAVER et Nvidia lancent un data center IA au Maroc
- 17:00RAM prépare une commande géante de 188 avions
- 15:41Cap sur l’Est : Comment le Maroc peut séduire le tourisme chinois de demain ?
- 15:30Abderrahim Dbich met fin à son mandat à la tête d’Allianz Maroc
- 15:00Wafa Assurance accélère son expansion en Afrique avec une OPA stratégique en Égypte
- 14:30Médecine dentaire illégale au Maroc : un danger silencieux pour la santé publique
- 13:30Travail et intelligence artificielle : vers une redéfinition profonde des modèles professionnels
Suivez-nous sur Facebook
Cahiers tunisiens : la taxe antidumping prolongée
Le ministère de l’Industrie et du Commerce, en collaboration avec le ministère de l’Économie et des Finances, a annoncé la prolongation du droit antidumping définitif sur les importations de cahiers en provenance de Tunisie. Cette mesure, vise à protéger l’industrie nationale contre une concurrence jugée déloyale et à garantir un cadre commercial plus équitable.
L’arrêté conjoint n°1.25, signé le 2 janvier 2025 et publié dans le Bulletin Officiel n°7376 du 6 février 2025, officialise cette prolongation pour une durée supplémentaire de cinq ans. La circulaire n°6634/211 du 6 février 2025, émise par l’Administration des Douanes, précise les modalités de mise en œuvre de cette mesure.
Cette décision fait suite à une première intervention, la circulaire n°6526/211 du 3 janvier 2024, qui avait instauré un droit antidumping provisoire sur les cahiers relevant de la position tarifaire n°4820.20.00.00. Désormais définitive, cette taxe impose aux services douaniers de percevoir systématiquement les montants dus, en plus de la TVA applicable.
L’application d’un droit antidumping répond à la nécessité de protéger l’industrie locale du cahier, mise sous pression par des importations à bas prix. En effet, les produits tunisiens étaient commercialisés sur le marché marocain à des prix inférieurs à ceux pratiqués par les fabricants locaux, générant un déséquilibre économique.
Face à cette situation, des mesures provisoires avaient été mises en place dès 2024, instaurant une taxation temporaire pour limiter les effets négatifs de ces importations. La reconduction pour cinq ans de cette taxe illustre la volonté des pouvoirs publics de lutter contre les pratiques commerciales considérées comme déloyales et d’assurer une concurrence plus équilibrée.
L’Administration des Douanes a instruit les services compétents à appliquer rigoureusement cette taxation. Toute difficulté rencontrée dans sa mise en œuvre devra être signalée à l’Administration Centrale, qui se tient prête à accompagner les acteurs concernés et à garantir l’application optimale de cette décision.
Commentaires (0)