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Economie

Liquidité bancaire : le déficit recule, BAM intensifie ses interventions

Samedi 05 - 09:12

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Le déficit de liquidité bancaire poursuit sa tendance à la baisse. Selon la dernière note hebdomadaire « Fixed Income Weekly » publiée par BMCE Capital Global Research (BKGR), ce déficit s’est réduit de 3,20 % entre le 26 juin et le 2 juillet, pour s’établir à 121 milliards de dirhams. Une évolution qui s’inscrit dans un contexte de léger renforcement de l’intervention de Bank Al-Maghrib sur le marché monétaire.

Durant cette période, la banque centrale a relevé le volume de ses avances à 7 jours, injectant 53,18 milliards de dirhams, soit une hausse de 4,7 milliards par rapport à la semaine précédente. Cette augmentation traduit la volonté de maintenir une fluidité optimale dans les circuits financiers et d’accompagner la demande bancaire dans un contexte de stabilisation des taux.

Parallèlement, les placements du Trésor ont diminué, enregistrant un encours quotidien maximal de 13,8 milliards de dirhams, contre 17 milliards une semaine plus tôt. Cette contraction suggère une gestion plus prudente des excédents de trésorerie publique ou une hausse des besoins de financement ponctuels.

Du côté des taux, la tendance reste globalement stable. Le taux moyen pondéré (TMP) s’est maintenu à 2,25 %, reflétant la continuité dans la politique monétaire. Le MONIA (Moroccan Overnight Index Average), taux de référence du marché interbancaire à court terme, a connu une légère baisse, passant à 2,124 %.

Pour la semaine à venir, Bank Al-Maghrib prévoit de renforcer à nouveau ses avances à 7 jours, avec un volume estimé à 53,4 milliards de dirhams. Cette orientation confirme l’engagement de l’institution à ajuster finement son action selon les besoins du marché, tout en maintenant l’équilibre monétaire et la stabilité des taux.

Ces ajustements témoignent d’une gestion proactive et calibrée de la politique de liquidité, dans un contexte marqué par la vigilance face aux éventuelles tensions sur les marchés internationaux et aux équilibres macroéconomiques internes.