- 20:00Mondial des clubs : forfait d’Al Hanouri, Al Somah prêt face à la Juventus
- 19:00Académie Mohammed VI : un modèle de formation salué à l'international
- 18:37Mawazine 2025 : Ziad Bourji rend hommage à la musique marocaine
- 18:18Casablanca : Le prix du poulet en baisse après l’Aïd
- 18:16Mawazine 2025: Burning Spear fait vibrer la scène Bouregreg au rythme du Reggae
- 18:08Mawazine 2025 : Le Chaâbi à l’honneur avec Hamza Senhaji, Hajib et Adil El Medkouri à Salé
- 17:57Festival Mawazine : Carmen Suleiman fait vibrer le théâtre Mohammed V
- 17:27Mawazine 2025 : Becky G, Nancy Ajram, Michael Kiwanuka et Cheikh Lô à l’affiche de ce dimanche
- 17:20Disparition à Rabat : un an de silence autour du cas Clément Besneville
Sous-Rubrique Maroc
Suivez-nous sur Facebook
Projet de loi sur la grève : une ouverture aux amendements pour un consensus parlementaire
Le ministre de l’Inclusion Économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a affirmé jeudi devant la Chambre des représentants que le ministère reste disposé à étudier toutes propositions d’amendement des groupes parlementaires, incluant ceux de l’opposition, concernant le projet de loi organique sur le droit de grève.
Ce projet de loi, portant le numéro 97.15, a fait l’objet d’un examen approfondi lors de la Commission des Secteurs Sociaux, avec la présence de Hicham Sabiry, secrétaire d’État au Travail. M. Sekkouri a également précisé que les syndicats représentés au Parlement, même ceux ne participant pas activement au dialogue social central, seront impliqués dans les discussions.
Sur le plan des priorités, le ministre a souligné l’importance de redéfinir la notion de grève et de déterminer avec précision les catégories de travailleurs concernées. "Il est essentiel," a-t-il déclaré, "que ce projet de loi ne restreigne pas l’exercice de ce droit fondamental." Le ministre a ainsi fait part de la volonté du gouvernement de parvenir à un accord global et de se concentrer sur l’intérêt général.
Le projet prévoit une révision des délais et procédures de grève ainsi qu’une clarification des motifs légitimes de cessation de travail. De plus, les employeurs seront encouragés à entrer en dialogue avec leurs employés en amont des grèves.
Ce processus de consultations a déjà fait l’objet de 65 réunions, rapprochant progressivement les points de vue malgré certaines réticences. Le ministre a ajouté que les avis émis par le Conseil Économique, Social et Environnemental et le Conseil National des Droits de l’Homme seront pris en compte pour affiner le texte.
Les députés présents ont, pour leur part, insisté sur la révision de termes clés comme la notion de grève, le rôle des employeurs, le concept de syndicat représentatif et l’introduction d’un article regroupant ces définitions. Ils ont également demandé un élargissement des catégories concernées et une révision de la notion de service minimum, variable selon les secteurs.
Commentaires (0)