- 18:20Oujda étouffe sous la canicule : les habitants réclament d’urgence plus d’espaces verts
- 16:45Commande publique : l’inspection des finances met à nu les défaillances administratives
- 16:16Coupe du Trône 2024 : Berkane vise le triplé, Safi rêve d’un premier sacre
- 15:30Fruits et légumes : les produits marocains gagnent du terrain en Espagne
- 14:30Mawazine 2025 : Gülay Hacer Toruk envoûte Chellah avec l’âme de l’Anatolie
- 14:00Altkin passe au solaire : le site marocain amorce sa transition énergétique
- 13:30Agadir : arrestation de deux Britanniques recherchés à l'international
- 12:41Canicule au Maroc : Ben Guerir, Kénitra et Taroudant parmi les villes les plus chaudes du monde
- 12:30Le Maroc mise sur la connectivité africaine
Suivez-nous sur Facebook
Creusement du déficit de liquidité bancaire au Maroc
Le déficit de liquidité bancaire moyen au Maroc s’est creusé de 2,97% pour atteindre 140,7 milliards de dirhams (MMDH) durant la période du 6 au 12 mars, selon BMCE Capital Global Research (BKGR). Cette situation intervient alors que les avances à 7 jours de Bank Al-Maghrib (BAM) ont reculé de 0,9 MMDH, s’établissant à 66,02 MMDH.
Ce déficit survient dans un contexte où les placements du Trésor se stabilisent, avec un encours quotidien maximal de 7,7 MMDH, contre 7,6 MMDH lors de la période précédente. Parallèlement, le Taux Moyen Pondéré (TMP) reste stable à 2,5%, tandis que le MONIA (Moroccan Overnight Index Average) progresse légèrement à 2,479%.
Pour la période à venir, BAM devrait réduire légèrement le rythme de ses interventions sur le marché monétaire, fixant le volume de ses avances à 7 jours à 66,02 MMDH, contre 66,11 MMDH précédemment. Cette décision reflète une gestion prudente de la liquidité bancaire dans un contexte de stabilisation progressive des conditions financières.
Ces évolutions traduisent une amélioration notable du marché monétaire marocain, marquée par une régulation efficace de la Banque Centrale et une gestion optimisée des flux financiers du Trésor. Malgré un contexte économique mondial difficile, le Maroc montre une résilience budgétaire, avec une progression du crédit bancaire au secteur non financier atteignant 2,6% en 2024.
Enfin, bien que le déficit de liquidité bancaire se soit creusé, les indicateurs montrent une stabilisation progressive et une gestion prudente des ressources financières par les autorités monétaires marocaines.
Commentaires (0)