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Législatives 2026 : entre choix citoyen et responsabilité politique
À l’approche des élections législatives prévues en 2026, une question revient avec acuité : qui élit et qui est élu ? Derrière cette interrogation se cache l’essence même du processus démocratique, à savoir le lien de confiance entre citoyens et institutions.
Ce lien ne se construit pas uniquement dans les urnes. Il se forge bien en amont, dans la qualité du discours politique, l’intégrité des candidats et la crédibilité des partis. Pour de nombreux analystes, l’électeur d’aujourd’hui est plus exigeant et n’accepte plus les promesses vagues ou les pratiques douteuses.
L’intégrité apparaît ainsi comme un critère incontournable. La probité n’est plus un simple atout, mais une condition essentielle à toute candidature crédible. À cela s’ajoute la méritocratie, principe selon lequel les représentants doivent être choisis en raison de leurs compétences réelles et de leur légitimité à incarner la voix du peuple dans les institutions.
Les programmes politiques jouent également un rôle déterminant. Les partis sont appelés à présenter des projets concrets, pragmatiques et adaptés aux attentes sociales, loin des slogans creux. Cette exigence de réalisme est d’autant plus forte que le Maroc s’apprête à vivre une échéance électorale qualifiée de décisive.
Les formations politiques doivent aussi assumer leur responsabilité, notamment à travers les mémorandums adressés au ministère de l’Intérieur, conformément aux orientations royales. Ces documents constituent une opportunité pour démontrer leur capacité à proposer des visions sérieuses et constructives.
Au final, le processus électoral repose sur une coresponsabilité partagée : l’électeur, par son choix, et le candidat, par son engagement, participent ensemble à la consolidation démocratique. La relation entre celui qui choisit et celui qui est choisi reste donc la clé d’une vie politique saine et durable.