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Le Maroc, partenaire clé du projet américain BRIDGE Africa Act
Un nouveau projet de loi présenté au Congrès américain, baptisé BRIDGE Africa Act (Building Resilient Innovation, Digital Growth, and Entrepreneurship with Africa Act), place le Maroc parmi les partenaires stratégiques des États-Unis pour le développement technologique et l’innovation sur le continent africain.
Porté par les représentants Jimmy Panetta et Joe Wilson, ce texte vise à établir une stratégie globale de coopération pour stimuler la croissance numérique, l’intelligence artificielle (IA) et l’entrepreneuriat à travers l’Afrique. Le Maroc y figure aux côtés de pays tels que l’Égypte, le Nigeria, le Kenya, le Ghana, le Rwanda, le Sénégal et la Tunisie, classés parmi les “pays couverts” (covered countries).
Un partenaire africain reconnu pour son leadership numérique
L’inclusion du Maroc dans le BRIDGE Africa Act confirme la reconnaissance internationale de ses efforts dans la transformation digitale. Le Royaume s’est distingué ces dernières années par des réformes ambitieuses dans les domaines de la cybersécurité, de la recherche scientifique et des énergies renouvelables, tout en investissant dans l’intelligence artificielle et les technologies émergentes.
Cette orientation s’aligne parfaitement avec la vision américaine, qui entend soutenir les pays africains les plus dynamiques dans leur transition vers une économie de l’innovation.
Une stratégie commune pour l’innovation et l’intelligence artificielle
Le projet de loi stipule que le Secrétaire d’État américain, en coordination avec les Départements de la Défense et du Trésor, devra élaborer dans un délai d’un an une stratégie conjointe destinée à soutenir les investissements, l’entrepreneuriat et la formation numérique en Afrique.
Ce plan inclura des partenariats universitaires, des programmes d’éducation technologique et un appui ciblé aux start-up locales dans des secteurs clés tels que la santé, l’agriculture, l’énergie et la finance numérique.
Pour le Maroc, cette initiative représente une opportunité majeure d’élargir la coopération bilatérale avec Washington, déjà solide dans les domaines économique, sécuritaire et énergétique. Elle pourrait aussi favoriser le développement d’une IA adaptée aux contextes africains, notamment sur les plans linguistique et culturel.
Un sommet africain en perspective
Le BRIDGE Africa Act prévoit également la tenue d’un sommet international en Afrique, afin de définir les priorités et de coordonner la mise en œuvre du programme. Le pays hôte sera désigné par le Secrétaire d’État américain, en concertation avec le Commandement des forces américaines en Afrique (AFRICOM).
La participation du Maroc à cet événement, en tant que acteur clé de la coopération technologique, renforcerait encore sa position de hub régional de l’innovation et de la transition numérique.
Une coopération à fort potentiel
Enfin, le texte inclut des mécanismes de financement fédéral pour encourager la participation conjointe d’entreprises américaines et africaines à des projets d’innovation et d’intelligence artificielle.
Si cette initiative législative est adoptée, elle pourrait marquer le début d’une ère nouvelle dans les relations technologiques entre l’Afrique et les États-Unis, avec le Maroc en pionnier d’un partenariat transatlantique tourné vers l’avenir.