- 18:20DGSN : Plus de 678 000 élèves sensibilisés
- 18:16Achraf Hakimi impose sa candidature au Ballon d’or après une saison aboutie
- 17:56GIZ Maroc et Sofrecom s’allient pour renforcer les compétences digitales des jeunes talents
- 17:00Sidi Ifni adopte l’argile pour une pêche artisanale plus durable
- 16:30Rennes et Wolfsburg se disputent Zakaria El Ouahdi, révélation marocaine de Genk
- 16:22Maroc 2030 : Une fondation pour un avenir mondial
- 16:16Maroc-Chine : Cinq décennies de coopération médicale mises à l’honneur à Rabat
- 15:49Maroc–Gambie : accord de coopération entre les institutions supérieures de contrôle
- 15:35Gouvernance numérique : levier clé pour l’administration africaine
Suivez-nous sur Facebook
Ryanair quitte l'Espagne, cap sur le Maroc
Ryanair revoit ses priorités en matière de destinations, et l'Espagne en fait les frais. Alors que le Maroc attire de plus en plus de compagnies aériennes avec ses infrastructures modernes et sa politique fiscale avantageuse, l'Espagne se trouve menacée par une réduction de sa connectivité aérienne. Le PDG de Ryanair, Eddie Wilson, a récemment exprimé ses préoccupations face à la gestion d'Aena, l'autorité aéroportuaire espagnole, qui, selon lui, applique des taxes trop élevées et ne met pas en place des plans d'incitation efficaces.
Ryanair annonce ainsi une réduction de 800.000 sièges et la suppression de plusieurs lignes en Espagne pour la saison estivale, dont celles de Jerez et Valladolid, mais aussi une baisse significative de son activité dans des aéroports régionaux comme Vigo et Saint-Jacques-de-Compostelle. Cette décision fait suite à l'augmentation des taxes aéroportuaires, prévue pour 2025, mais suspendue par la CNMC pour un an. La compagnie irlandaise explique ce choix par la volonté de concentrer ses efforts sur des marchés plus compétitifs, comme le Maroc, où les conditions fiscales et les incitations gouvernementales sont plus favorables.
Ainsi, face à une politique espagnole jugée trop restrictive, Ryanair met le cap sur des destinations comme le Maroc, où les gouvernements soutiennent activement la croissance du secteur aérien. Cette réorientation stratégique pourrait avoir de lourdes conséquences pour les aéroports régionaux espagnols, qui risquent de se retrouver sous-exploités, alors que les investissements étrangers se tournent vers des marchés plus attractifs.