- 15:00Maroc : un hub logistique en pleine expansion
- 13:33Marrakech : Seghrouchni défend une IA éthique et responsable
- 12:55OCP relie Jorf Lasfar à Khouribga par pipeline d’ici fin juin 2025
- 12:33Marrakech : Diplomatie parlementaire en action
- 12:23Légère baisse des débarquements de Pêche à Al Hoceïma
- 12:00Marrakech : 4e réunion des secrétaires généraux de l’APM
- 10:30Dirham et MASI : les chiffres clés de BAM
- 10:03Création d’entreprises en hausse de 16 % au Maroc au premier primestre
- 09:00Sonasid : chiffre d’affaires en forte hausse au T1 2025
Suivez-nous sur Facebook
Ryanair quitte l'Espagne, cap sur le Maroc
Ryanair revoit ses priorités en matière de destinations, et l'Espagne en fait les frais. Alors que le Maroc attire de plus en plus de compagnies aériennes avec ses infrastructures modernes et sa politique fiscale avantageuse, l'Espagne se trouve menacée par une réduction de sa connectivité aérienne. Le PDG de Ryanair, Eddie Wilson, a récemment exprimé ses préoccupations face à la gestion d'Aena, l'autorité aéroportuaire espagnole, qui, selon lui, applique des taxes trop élevées et ne met pas en place des plans d'incitation efficaces.
Ryanair annonce ainsi une réduction de 800.000 sièges et la suppression de plusieurs lignes en Espagne pour la saison estivale, dont celles de Jerez et Valladolid, mais aussi une baisse significative de son activité dans des aéroports régionaux comme Vigo et Saint-Jacques-de-Compostelle. Cette décision fait suite à l'augmentation des taxes aéroportuaires, prévue pour 2025, mais suspendue par la CNMC pour un an. La compagnie irlandaise explique ce choix par la volonté de concentrer ses efforts sur des marchés plus compétitifs, comme le Maroc, où les conditions fiscales et les incitations gouvernementales sont plus favorables.
Ainsi, face à une politique espagnole jugée trop restrictive, Ryanair met le cap sur des destinations comme le Maroc, où les gouvernements soutiennent activement la croissance du secteur aérien. Cette réorientation stratégique pourrait avoir de lourdes conséquences pour les aéroports régionaux espagnols, qui risquent de se retrouver sous-exploités, alors que les investissements étrangers se tournent vers des marchés plus attractifs.
Commentaires (0)