- 19:00Marchica Med investit 1,4 milliard pour Atalayoun à Nador
- 17:50Collèges pionniers : entre promesse de réforme et réalité du décrochage
- 17:00Crédit du Maroc : Moncef Alaoui rejoint le Directoire à la Banque Commerciale
- 16:40Sound Energy : pertes amplifiées malgré la cession marocaine, le défi de la relance énergétique
- 16:33Carburants : une baisse timide de 10 centimes à la pompe ce vendredi 16 mai
- 16:16Changan s’impose au Maroc comme la marque chinoise la plus vendue en 2025
- 16:11 Le MR propose la reconnaissance du Sahara marocain
- 16:07Le Maroc représenté par Nasser Bourita au 34e Sommet Arabe de Bagdad
- 16:03Mission économique en Angola : L’ASMEX renforce la coopération Sud-Sud
Suivez-nous sur Facebook
Maroc : Abdelkader Belliraj libéré après une grâce royale
Le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 1.533 condamnés à l’occasion de l’Aïd el-Fitr, parmi lesquels figure Abdelkader Belliraj, ancien chef présumé d’un réseau islamiste radical. Ce Belgo-Marocain, condamné à perpétuité en 2009, a quitté la prison de l’Oudaya à Marrakech après avoir bénéficié de cette mesure exceptionnelle.
Une grâce royale sous conditions
Abdelkader Belliraj fait partie d’un groupe de 31 détenus condamnés pour des faits liés à l’extrémisme et au terrorisme. Selon un communiqué du ministère de la Justice, ces détenus ont obtenu la grâce royale après avoir exprimé leur attachement aux valeurs nationales et renoncé à l’extrémisme. Cette mesure s’inscrit dans le cadre des initiatives de réhabilitation des prisonniers, visant à favoriser leur réintégration dans la société.
Un parcours judiciaire marqué par des accusations lourdes
Arrêté en 2008, Belliraj avait été reconnu coupable de diriger un réseau islamiste radical et d’être impliqué dans six assassinats en Belgique entre les années 80 et 90. Sa condamnation à perpétuité avait été confirmée en appel en 2010, avant d’être réduite à 25 ans en 2022. Ses co-accusés, dont certains responsables politiques islamistes, avaient déjà bénéficié de mesures de clémence en 2011.
Une décision qui suscite des réactions
Si cette grâce s’inscrit dans la tradition royale à l’occasion des fêtes religieuses, elle suscite des débats sur l’équilibre entre justice et réhabilitation. La libération d’un homme autrefois présenté comme l’un des chefs terroristes les plus dangereux pose des questions sur les garanties de sa déradicalisation et son avenir en liberté.
Commentaires (0)