- 18:02UIR mise sur les talents du gaming avec son programme Video Game Creator
- 17:03Baccalauréat 2025 : Un taux de réussite de 66,8% et des défis persistants
- 16:03Le Maroc sous haute tension thermique : jusqu’à 45°C attendus dans plusieurs régions
- 15:00Un Franco-malien recherché par Interpol arrêté à Marrakech
- 14:00Olivier Faure réélu à la tête du PS : entre victoire serrée et défi de l’unité
- 13:30Volodymyr Zelensky appelle l’occident à maintenir son soutien malgré les tensions au Moyen-Orient
- 13:00Caisse de compensation : la réforme qui inquiète
- 12:30La marche vers Gaza bloquée par les autorités égyptiennes
- 12:01Reprise des vols entre Beyrouth et Istanbul après la réouverture de l’espace aérien libanais
Suivez-nous sur Facebook
Vers où se dirige le nouveau gouvernement anti-système ?
Vers où l'Italie se dirige-t-elle avec son nouveau gouvernement ? La passation de pouvoir entre Paolo Gentiloni et son successeur Giuseppe Conte a eu lieu ce vendredi au Palais Chigi, siège de la présidence du Conseil à Rome. Un nouveau chef du gouvernement sous la surveillance de Matteo Salvini, chef de la Ligue et ministre de l'Intérieur et Luigi di Maio, chef du Mouvement 5 étoiles et ministre du développement économique.
"Tout le monde attend de savoir, ce que fera le nouveau gouvernement, rapporte notre envoyée spéciale Gioia Salvatori. Ce qui est sûr, c'est qu'il devra clarifier son orientation sur la dette publique et sur ses relations avec l'Europe et les grandes puissances mondiales."
Ce vendredi, des milliers de personnes se sont rassemblées au centre de Rome pour exprimer leur soutien au président de la République Sergio Mattarella, très critiqué ces derniers jours. "Nous jugerons ce gouvernement dès ses premières décisions, notamment au plan européen, a déclaré Maurizio Martina, secrétaire général du Parti démocrate. Nous ne permettrons pas, à coup sûr, que le nouveau gouvernement recule sur le plan européen."
L'Italie devient donc le premier pays d'Europe de l'Ouest à se doter d'un gouvernement anti-système qui a promis de battre en brèche les règles européennes en matière de finances publiques et d'immigration. "Cela est arrivé en Italie parce que ce pays a toujours été un grand laboratoire politique, estime Mario Sechi, journaliste italien, rédacteur en chef du blog NewsList. Nous avons eu Berlusconi qui était en fait le Trump de 1994. Nous avons eu le premier parti anti-système avec Beppe Grillo en 2012-2013. Et maintenant, nous avons le premier gouvernement composé de forces qui se sont définies elles-mêmes comme anti-système et que je définirais aujourd'hui d'eurocritiques parce qu'ils sont sur le point de devenir un nouveau système."
Source :Euronews
Commentaires (0)