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La marche vers Gaza bloquée par les autorités égyptiennes
Les autorités égyptiennes ont interrompu ce week-end une tentative du collectif Global March vers Gaza, bloquant plusieurs dizaines d’activistes pro-palestiniens à la sortie du Caire. L’opération, destinée à rallier pacifiquement la bande de Gaza, a été brusquement freinée, suscitant l’indignation des organisateurs et des soutiens de la cause palestinienne.
Selon les initiateurs de l’action, plusieurs groupes avaient quitté la capitale égyptienne en voiture vendredi, avec l’objectif de traverser le Sinaï jusqu’au point de passage de Rafah. Leur première escale était la ville d’Ismailia, mais ils ont été interceptés par les forces de sécurité, qui ont confisqué des passeports et embarqué de force certains militants dans des bus. Plusieurs vidéos, relayées sur les réseaux sociaux ou transmises à l’AFP, témoignent de la brutalité de l’intervention.
« Nous avons été bloqués pendant six à sept heures avant d’être violemment dispersés », a confié l’un des organisateurs. Seif Abu Kishk, figure de proue du mouvement, a dénoncé des « rumeurs infondées » véhiculées sur internet, insinuant que les activistes cherchaient à semer le trouble au Caire. Il affirme que la marche était strictement pacifique et composée de participants de divers horizons, dont des parlementaires étrangers et même le petit-fils de Nelson Mandela.
L’objectif du collectif était de parcourir le Sinaï en bus jusqu’à al-Arich, à quelque 350 kilomètres du Caire, avant de continuer à pied sur les 50 derniers kilomètres jusqu’à la frontière de Rafah, seule ouverture vers Gaza qui ne soit pas contrôlée par Israël. Le passage est cependant sous étroite surveillance de l’armée égyptienne, qui maintient de strictes restrictions dans la région.
Alors que certains militants ont été relâchés, d'autres restent toujours détenus sans qu’aucune déclaration officielle n’ait été émise par les autorités égyptiennes sur leur sort. Plusieurs participants ont également été refoulés ou expulsés ces derniers jours.
De l’autre côté de la frontière, en Libye, un autre convoi solidaire, baptisé Soumoud, se trouve lui aussi à l’arrêt. Composé, selon les organisateurs, de près d’un millier de participants venus de Tunisie, d’Algérie, du Maroc et de Mauritanie, il est bloqué depuis vendredi matin à l’entrée de la ville de Syrte, zone sous le contrôle des forces du maréchal Khalifa Haftar.
Malgré les multiples entraves rencontrées, les organisateurs de la Global March réaffirment leur volonté de poursuivre leur action pacifique. « Notre cap reste Gaza », insistent-ils, déterminés à faire entendre leur soutien à la population palestinienne, même face à l’opposition des autorités régionales.
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