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Chute historique du gouvernement : LFI exige un changement, le RN prône la coopération
La scène politique française a été secouée mercredi par la chute du gouvernement de Michel Barnier à l’Assemblée nationale, une première depuis 1962. Ce revers a suscité des réactions contrastées parmi les leaders politiques, révélant des divergences sur l’avenir institutionnel et les priorités budgétaires du pays.
La France Insoumise (LFI), par la voix de Mathilde Panot, présidente du groupe à l’Assemblée, a exigé des élections présidentielles anticipées. « Nous demandons à Emmanuel Macron de s’en aller », a déclaré Mathilde Panot, soulignant l’urgence d’un changement à la tête de l’État après cet échec cuisant. Sur le réseau social X, Jean-Luc Mélenchon a appuyé cette revendication en ironisant : « Même avec un Barnier tous les trois mois, Macron ne tiendra pas trois ans. »
Face à ces appels à un renouvellement institutionnel, Marine Le Pen, présidente du Rassemblement National, a adopté une position plus pragmatique. Lors d’un entretien télévisé, elle a assuré que le successeur de Michel Barnier à Matignon bénéficierait de sa coopération, appelant à la mise en œuvre d’un nouveau budget. « Ce Premier ministre qui va être nommé, nous le laisserons travailler », a-t-elle affirmé, avant de souligner l’importance de co-construire un budget acceptable pour l’ensemble des forces politiques présentes à l’Assemblée.
Cette volonté affichée de dialogue et de compromis contraste avec l’approche plus conflictuelle de la France Insoumise. Marine Le Pen a insisté sur la nécessité de répondre aux attentes des Français en trouvant un terrain d’entente parlementaire, une stratégie qui pourrait renforcer son rôle dans les équilibres politiques actuels.
Alors que le président Emmanuel Macron doit désormais nommer un nouveau chef de gouvernement, cette crise institutionnelle met en lumière les fractures profondes au sein de la classe politique française. Entre appels à une rupture radicale et propositions de compromis, l’avenir de la Ve République s’écrit dans un contexte d’incertitudes et de tensions.
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